Treating depression with cognitive behavioural therapy: exploring therapist technique

A seriously debilitating condition, major depressive disorder (MDD) is the most common psychiatric illness (Kleine-Budde et al., 2013) said to become the foremost contributor to disease burden in high income countries like Canada by 2030 (Mathers & Loncar, 2006). Cognitive behavioural therapy (CBT) is a widely used treatment with ample support for its efficacy in treating depression. It is based on the notion that depression is maintained chiefly by dysfunctional beliefs that influence motivation, behaviour, and affect (Beck, Rush, Shaw, & Emery, 1979). As such, it is known for its abundance of goal-oriented, systematic interventions aimed at modifying everyday thoughts, behaviours, and emotions to alleviate symptoms of depression (Keshi, Basavarajappa, & Nik, 2013). Decades of outcome studies demonstrate CBT's effectiveness in treating depression (Butler, Chapman, Forman, & Beck, 2006). However, researchers remain confused about the specific elements responsible for its success (Webb, Auerbach, & DeRubeis, 2012). While there have been numerous efforts toward better understanding the mechanisms of change in CBT, much of this body of research has been criticised for its methodological or conceptual limitations (Drapeau, 2014). This dissertation presents two distinct studies that serve to address some of these limitations to better our understanding of the specific therapist behaviours that contribute to patient improvement. The first examines specific interventions that occur in CBT with depressed patients and assesses their individual relationships with symptoms of depression, and late therapy cognitive errors and overall coping functioning. Addressing the persistent common vs. specific factor debate in the psychotherapy community, it identifies both interventions specific to CBT, as well as some common to all therapies related to the alliance. The second study is an extension of the first, exploring the focus of therapist interventions on two pivotal concepts in CBT: cognitive errors and coping strategies. Inspired by methods used in psychodynamic research, it presents a method to gauge therapist accuracy in CBT based on therapist-patient interaction on these concepts. The relationships between therapist accuracy conceptualized in this way and the same three dependent variables are investigated. Practical clinical and research implications of both studies are discussed throughout the dissertation.Le trouble dépressif majeur (TDM), une pathologie débilitante sévère, constitue le trouble psychiatrique le plus répandu (Kleine-Budde et al., 2013) et est en voie de devenir, d'ici 2030, l'élément qui alourdira le plus le fardeau des maladies qui touchent les pays à revenu élevé comme le Canada (Mathers & Loncar, 2006). La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) repose sur la notion selon laquelle la dépression est causée principalement par des croyances dysfonctionnelles qui influent sur la motivation, le comportement, et les affects (Beck, Rush, Shaw, & Emery, 1979). À cet égard, cette thérapie est reconnue pour son abondance d'interventions systématiques orientées vers un but, soit modifier les pensées, émotions, et comportements quotidiens pour soulager les symptômes de la dépression (Keshi, Basavarajappa, & Nik, 2013). Les études axées sur les résultats menées au cours des dernières décennies ont démontré que la TCC était efficace dans le traitement de la dépression (Butler, Chapman, Forman, & Beck, 2006). Toutefois, les chercheurs s'interrogent sur les éléments précis qui ont contribué à ce succès (Webb, Auerbach, & DeRubeis, 2012). Malgré tous les efforts visant à mieux comprendre les mécanismes de changements apportés par la TCC, ce domaine de recherches a, dans une grande mesure, fait l'objet de critiques en raison de ses limites méthodologiques ou conceptuels (Drapeau, 2014). La présente thèse présente deux études distinctes qui traitent de certaines de ces limites dans le but d'accroître notre compréhension des approches spécifiques des thérapeutes pour améliorer la condition des patients. La première décrit des interventions précises réalisées dans le cadre de la TCC avec des patients souffrant de dépression afin de déterminer leurs effects sur les symptômes de la dépression, les erreurs cognitives, et le fonctionnement global du coping. Dans le cadre du débat qui persiste au sein de la communauté des psychothérapeutes, divisés sur la question des facteurs communs et des facteurs spécifiques, cette étude décrit les deux types d'intervention propres à la TCC, ainsi que certaines interventions communes à toutes les thérapies liées à l'alliance thérapeutique. La deuxième étude constitue une prolongation de la première en ce qu'elle explore les interventions thérapeutiques à l'aide de deux concepts clés en TCC: les erreurs cognitives et les stratégies de coping. S'inspirant des méthodes utilisées en recherche psychodynamique, cette étude offre une méthode qui permet d'évaluer le degré de précision des thérapeutes qui pratiquent la TCC en fonction de l'interaction thérapeute-patient basée sur ces concepts. Elle se penche aussi sur le rapport entre le degré de précision des thérapeutes ainsi conceptualisé et les trois mêmes variables dépendantes. Les implications des deux études sur le plan de la recherche et de la pratique sont également analysées tout au long de la thèse