Donner lieu au concept d'image chez Bergson, par le biais d'une installation in situ

Il y a longtemps, j'ai suivi des études d'anthropologie desquelles j'ai volontairement évacué tout aspect pratique - pas de terrain, que de la théorie - puis je suis passée à une démarche artistique d'où j'ai éliminé tout accès au théorique. Dans mon dossier d'admission à la maîtrise je spécifiai vouloir enfin 1’inscrire cette pratique dans un rapport au théorique. Pendant 25 ans d'une présence plus ou moins publique dans le milieu des arts, ma pratique fut la résultante d'un rapport ténu au réel et fulgurant aux textes et aux images. Contrainte par la ténuité et la fulgurance, j'ai assemblé une interface : deux citations et une photographie de 1888. Topographie pour induire réflexion et écriture. Mobile pour saisir certaines articulations entre matière, théorie, pratiques, le triptyque sert donc de fil conducteur à ce mémoire. Chaque chapitre commence sur une partie du triptyque pour aboutir à une mise en perspective de certaines lectures. \ud Chapitre 1 : autour d'une citation : évocation d'un fait vécu qui fait image. \ud Piste 2 : Bergson 1896. « Matière et mémoire ». \ud Chapitre 2 : une photographie des frères Lumière jette des ponts historiques, visuels et conceptuels. \ud Piste 2 : fragments d'histoire de la physique contemporaine. \ud Chapitre 3 : une pratique artistique passée et à venir - la mienne.\ud Piste 2 : plus loin que tout lieu identique, exposition de la maîtrise recherche-création en arts visuels arts médiatiques.\ud Conclusion : autour d’une citation de Martha Rosler, artiste et théoricienne engagée. Commentaires sur la pratique artistique. Retour sur image