Postrenal transplant erythrocytosis: A review of 53 patients

Postrenal transplant erythrocytosis: A review of 53 patients. Review of a large renal transplant experience revealed a 17.3% incidence of post-transplant erythrocytosis. The influence of kidney source, pretransplant hematocrit, duration of pretransplant dialysis, renal transplant function, acute rejection, transplant renal artery stenosis, urinary tract obstruction, smoking, diabetes, retention of native kidneys, splenectomy, parathyroidectomy, immunosuppression, hypertension, and liver enzyme abnormalities on the development of erythrocytosis in 53 recipients was determined. Comparison was made with 49 control recipients matched for kidney function, time after grafting, age, and sex. Erythrocytosis occurred 3 to 90 months after transplantation and persisted for 1 to over 84 months. Risk factors for the development of erythrocytosis were smoking, diabetes, and a rejection free course. In contradistinction to previous smaller series, erythrocytosis occurred in patients with good renal function (serum creatinine 1.62 ± 0.43 mg/dl) without prominence of graft rejection, transplant artery stenosis or obstruction. Despite therapeutic phlebotomy, 11 thromboembolic events occurred in 10 of the 53 patients with erythrocytosis, but in none of the controls (P < 0.001). The high incidence of erythrocytosis following renal transplantation and the risk of associated thromboembolic events should encourage awareness and controlled evaluation of therapeutic modalities.Erythrocytose post-transplantation rénale: Revue de 53 malades. La revue d'une grande série de transplantations rénales a révélé une incidence de 17,3% d'érythrocytoses post-transplantation. L'influence de l'origine du rein, de l'hématocrite prétransplantation, de la durée en dialyse avant transplantation, de la fonction rénale du greffon, du rejet aigu, d'une sténose de l'artère rénale du transplant, de l'obstruction urinaire, du tabac, du diabète, de la conservation des reins propres, de la splénectomie, de la parathyroïdectomie, de l'immunosuppresion, de l'hypertension, et des anomalies des enzymes hépatiques sur le développement de l'érythrocytose chez 53 receveurs a été déterminée. La comparaison a été faite avec 49 receveurs contrôles, identiques pour leur fonction rénale, leur durée depuis la greffe, l'age, et le sexe. L'érythrocytose est survenue 3 à 90 mois après transplantation et a persisté de 1 à 84 mois. Les facteurs de risque de développement de l'érythrocytose étaient le tabac, le diabète, et l'absence de rejet. En contradiction avec des études antérieures plus petites, l'érythrocytose est survenue chez des malades avec une bonne fonction rénale (créatininémie 1,62 ± 0,43 mg/dl) sans prédominance de rejet du greffon, de sténose de l'artère du transplant, ni d'obstruction. Malgré des phlébotomies thérapeutiques, 11 accidents thrombo-emboliques sont survenus chez 10 des 53 malades avec une érythrocytose mais chez aucun des contrôles (P < 0,001). L'incidence élevée de l'érythrocytose après transplantation rénale et le risque de complications thrombo-emboliques associées devraient en encourager la mise en évidence, et l'évaluation contrôlée des modalités thérapeutiques