Characterization of inflammatory cells in autoimmune tubulointerstitial nephritis in rats

Characterization of inflammatory cells in autoimmune tubulointerstitial nephritis in rats. Brown Norway rats immunized with bovine tubular basement membrane (TBM) antigens develop tubulointerstitial nephritis. The composition of the inflammatory cell infiltrate was characterized in kidney tissue sections and cell suspensions obtained from affected kidneys. Anti-TBM antibody deposition in the kidney began 8 days after immunization and was followed on days 8 to 10 by C3 deposits and infiltration of polymorphonuclear leukocytes (PMN). After day 13, the infiltrate became almost exclusively mononuclear in character. On day 13, the inflammatory mononuclear cells recovered by Ficoll-Hypaque centrifugation contained 10% Ig+ cells (B cells), 60% W3/25+ cells (T helper cells), 9% OX8+ cells (T suppressor cells), 9% esterase+ cells (monocytes/macrophages), 4% renal cells, and 8% other unidentified cells. Monocytes/macrophages were prominent only at the latest stages of the disease. The ratio of W3/25+ to OX8+ cells was higher in the kidney than in the spleen or peripheral blood. The sequential accumulation of T cells and then monocytes/macrophages after an initial antibody, complement, and PMN lesion suggests a role for the T cells (selective prevalence of the helper T cell population over that of suppressor T cells) both as inflammatory cells and in progression and regulation of the subsequent stages of injury.Caractérisation des cellules inflammatoires dans la néphrite tubulointerstitielle autoimmune chez des rats. Des rats Brown Norway immunisés avec des antigènes de membrane basale tubulaire bovine (TBM) développent une néphrite tubulo-interstitielle. La composition de l'infiltrat cellulaire inflammatoire a été caractérisée dans des coupes de rein et dans des suspensions cellulaires obtenues à partir des reins malades. Le dépôt d'anticorps anti-TBM dans le rein commençait 8 jours après l'immunisation et était suivi aux jours 8 à 10 par des dépôts de C3 et une infiltration de leucocytes polymophonucléaires (PMN). Après le jour 13, l'infiltrat devenait presque exclusivement de caractère mononucléaire. Au jour 13, les cellules mononucléaires inflammatoires récupérées par centrifugation au Ficoll-Hypaque contenaient 10% de cellules Ig+ (cellules B), 60% de cellules W3/25+ (cellules T helper), 9% de cellules OX8+ (cellules T suppressives), 9% de cellules estérases+ (monocytes/macrophages), 4% de cellules rénales, et 8% d'autres cellules non identifiées. Les monocytes/macrophages prédominaient seulement aux stades le plus tardifs de la maladie. Le rapport de cellules W3/25+ sur OX8+ était plus élevé dans le rein que dans la rate ou le sang périphérique. L'accumulation séquentielle de cellules T puis de monocytes/macrophages après un anticorps initial, le complément et la lésion PMN suggèrent un rôle des cellules T (prévalence sélective de la population cellulaire helper T sur celle des cellules T suppressives) à la fois comme cellules inflammatoires et dans la progression et la régulation des stades ultérieurs de la lésion