Renal handling of potassium in dogs with chronic renal insufficiency

Renal handling of potassium in dogs with chronic renal insufficiency. The dynamics of potassium excretion were examined in normal dogs and dogs with chronic renal insufficiency of at least 4 weeks' duration (remnant model). All animals, in balance on diets providing 15, 50, or 100mEq of potassium and 100mEq of sodium, were challenged with 50mEq of potassium chloride. Immediately thereafter, hourly clearances were obtained for 5 hours. Irrespective of dietary potassium, mean fasting serum potassium and urinary potassium excretion (UKV) were similar in normal and remnant dogs with mean GFR's of 57 ± 3 and 16 ± 3 ml/min, respectively. After orogastric administration of 50mEq potassium, serum potassium rose significantly more in remnant (2.2 to 2.5 mEq/liter) than in normal (0.9 to 1.2 mEq/liter) groups (P < 0.001). Conversely, UKV increased significantly less, 70 to 96 vs. 151 to 194 µEq/min, respectively (P < 0.001). In 5 hours, normal animals excreted 61 to 67% of the load, but remnant dogs only 30 to 37% (P < 0.001). In all groups, UKV correlated directly with serum potassium concentration. But this relationship was markedly attenuated in the remnant groups (P < 0.001) and independent of dietary potassium. In contrast, the same slope describes the relationship between UKV/GFR and serum potassium for all, normal and remnant, animals. The blunted kaliuresis occurred despite the more severe hyperkalemia in remnant than in normal dogs; it was not associated with significant changes in acid-base, diuresis, natriuresis, serum glucose, insulin, and glucagon concentrations and occurred despite prolonged hyperaldosteronism. The results demonstrate a severe limitation of the remnant kidney's ability to rapidly excrete a potassium load. Changes in serum potassium, or a consequence thereof, are important for the urinary excretion of potassium following its acute administration.Comportement rénal du potassium chez les chiens en insuffisance rénale chronique. L'excrétion de potassium a été étudiée chez des chiens normaux et des chiens en insuffisance rénale chronique depuis au moins 4 semaines. Tous les animaux, en bilan avec des alimentations apportant 15, 50, ou 100mEq de potassium et 100mEq de sodium ont reçu 50mEq de chlorure de potassium. Immédiatement après des clearances horaires ont été obtenues pendant 5 heures. La concentration moyenne de potassium sérique à jeun et UKV étaient semblables, indépendamment de l'alimentation, chez les chiens normaux et ceux en insuffisance rénale avec des débits de filtration moyens de 57 ± 3 et 16 ± 3 ml/min, respectivement. Après l'administration orale de 50mEq de potassium, le potassium sérique a augmenté significativement plus chez ceux en insuffisance rénale (2,2 à 2,5 mEq/litre) que chez les normaux (0,9 à 1,2 mEq/litre) (P < 0,001). Inversement UKV a augmenté significativement moins, 70 à 96 vs 151 à 194 μEq/min respectivement (P < 0,001). En 5 heures les animaux normaux ont excrété 61 à 67% de la charge et ceux en insuffisance rénale seulement 30 à 37% (P < 0,001). Dans tous les groupes UKV était directement corrélé avec la concentration sérique du potassium. Cette relation, cependant, était très atténuée dans le groupe des animaux en insuffisance rénale (P < 0,001) et indépendante du potassium alimentaire. Au contraire, la même courbe décrit la relation entre UKV GFR et le potassium sérique pour tous les animaux. L'atténuation de la kaliurèse/est survenue chez les animaux en insuffisance rénale malgré une hyperkaliémie plus importante que chez les animaux normaux. Cela n'était pas associé à des modifications significatives de l'équilibre acido-basique, de la diurèse, de la natriurèse, du glucose sérique, des concentrations d'insuline et de glucagon et survenait malgré un hyperaldostéronisme prolongé. Les résultats démontrent une limitation sévère de la capacité d'excréter une charge de potassium par le rein réduit. Les modifications du potassium sérique, ou une de ses conséquences, sont importantes pour l'excrétion urinaire de potassium après son administration aiguë