The influence of scenes in memory object recognition

The overarching aim of this thesis is to investigate the influence of scenes on the recognition of objects. In pursuit of this objective, two studies were performed using the same old-new recognition task. The first of the two studies investigated behavioral responses and the second included an additional functional component with electrophysiological recordings. Objectives. The first study elucidated how features of an object interact with other potential factors, such as the context in which a target object is seen, as well as the role of individual characteristics of the observer. The aims of the first study were to examine: i) how context influences recognition memory; and ii) how this effect is influenced by the familiarity of objects and the manner by which subjects process information (i.e., cognitive style). The second study investigated the underlying mechanisms of the influence of context on the recognition of objects in healthy subjects and aimed to: i) examine the effect of scene on object recognition by extracting the functional brain signals previously shown to be associated with familiarity and recollection; and ii) to examine whether the influence of scenes on old and lure objects was defined by dissociable mechanisms. Methods. The stimuli of both studies were composed of objects appearing in various scenes. At recognition, half of the objects that were previously studied (i.e. old) were placed in either the same scene or in a different scene. The remaining objects were novel, and resembled the previously studied objects (i.e., lures). Lures appeared either in the same scene as a similar, previously-studied object, or in a distinct scene. For the first study the cognitive style of the subjects was assessed with the group embedded figure test (GEFT), which determines whether subjects have a field dependent (FD) (i.e. sensitive to context) or field independent (FI) way of processing information. Results. The results of the first experiment demonstrated that the similarity of scenes increased the feeling of familiarity of objects, that is, the likelihood of believing that an objects was previously studied (i.e., old). In FD subjects, the effect of scene was the same for familiar and unfamiliar objects, in contrast to FI subjects where the effect of scene was found only for unfamiliar objects. The context thus influences the memory of an object, and intriguingly, individuals who are less sensitive to context still use information gathered from the scene when the presented object is unfamiliar. The second experiment indicated that the influence of scenes on object recognition was driven by a process of familiarity, but that a recollection process may also be influential in the effect of scene. This latter finding suggests that the effect of scene underlying true (i.e., hits) and false recognition (i.e., false alarms) of objects is defined by distinct mechanisms. Conclusions. Similarity of scenes influence the recognition of objects as showcased by an overall increase of 'old' responses. Thus, the similarity of scenes influences both responses, hits and false alarms, and this influence of scenes is interacting with the perceived level of object familiarity and the cognitive profile of an individual. In addition, the event-related potentials further corroborate that the influence of scenes on object recognition is driven not only by familiarity, but also by a recollection process.L'objectif global de cette thèse est d'explorer l'influence des scènes sur la reconnaissance des objets. Dans la première étude, les réponses comportementales ont été étudiées, tandis que dans la deuxième étude, des enregistrements électro-physiologiques ont été faits. Objectifs. Le but de la première étude était de comprendre comment les caractéristiques d'un objet cible peuvent interagir avec le contexte dans lequel celui-ci est présenté, ainsi que le rôle des caractéristiques individuelles de l'observateur. Les objectifs de cette étude étaient d'explorer : i) l'effet du contexte sur la mémoire de reconnaissance ; ii) comment cet effet est influencé par le degré de familiarité des objets, et la façon dont une personne traite l'information (i.e., le profil cognitif). Le but de la deuxième étude était d'explorer les mécanismes sous-jacents de l'influence du contexte sur la reconnaissance des objets: i) les corrélats fonctionnels cérébraux de l'effet des scènes sur la reconnaissance des objets, en évaluant les signaux fonctionnels cérébraux qui ont déjà été associés à la perception de familiarité et au processus de récupération; et ii) examiner si les mécanismes de l'effet du contexte sur la reconnaissance d'objets sont différents pour des objets qui ont déjà été présenté (ancien), en comparaison avec des objets similaires qui n'ont jamais été présentés (leurre). Méthodes. Dans les deux études, des objets apparaissant dans différentes scènes ont servi de stimuli pour les tâches. Durant la phase de reconnaissance, la moitié des objets qui avait déjà été étudiés (i.e. ancien) étaient présentés dans une scène différente que la scène dans laquelle ils avaient été présentés précédemment, ou dans la même scène. Le reste des objets étaient similaires aux objets qui avaient déjà été étudiés (i.e., leurres). Les leurres étaient présentés soit dans une scène dans laquelle un ancien objet avait été présenté, ou une scène différente. Dans la première étude, les profil cognitif de chaque participant fut évalué par l'administration du Group Embedded Figure Test (GEFT), un exercice qui sert à déterminer si un sujet est influencé par le contexte lors du traitement d'information, field dependent (FD), ou moins influencé par le contexte field independent (FI). Résultats. Les résultats de la première étude ont démontré que le degré de similarité entre des scènes augmente la perception de la familiarité des objets. Chez les participants ayant un profil cognitif FD, il n'y avait pas de différences dans le degré d'influence des scènes pour la reconnaissance d'objets familiers ou non-familiers. Par contre, pour les participants avec un profil cognitif FI, les scènes avaient une influence seulement sur la reconnaissance d'objets non-familiers. Le contexte peut donc influencer la mémoire d'un objet, et étonnement, les personnes qui sont plus influencées par le contexte utilisent l'information des scènes même lorsque l'objet qui est présenté est non-familier. Les résultats de la deuxième étude ont démontré que le degré d'influence des scènes sur la reconnaissance d'objets est déterminé par la perception de familiarité des objets, ainsi que par un processus de récupération. Ceci suggère que les mécanismes qui expliquent l'effet de scène sont différents pour les faux et les vrais souvenirs. Conclusions. Il a été démontré que la similarité des scènes influence la reconnaissance des objets, ce qui est représenté par une augmentation de réponses « objet ancien » durant une tâche de reconnaissance et la similarité des scènes semble influencer le nombre de faux et vrais souvenirs. De plus, l'effet des scènes varie en fonction du niveau perçu de familiarité des objets, ainsi que le profil cognitif de l'individu. Finalement, l'influence des scènes sur la reconnaissance des objets est déterminée par le niveau de familiarité, et par un processus de récupération