Land cover dynamics in Panama: Local lessons addressing global challenges in the context of REDD+

Forest ecosystems play a critical role as carbon sinks at the global scale. Rapid land use/cover change (LUCC) and the large source of greenhouse gas emissions associated with tropical deforestation established the argument to create the first global mechanism to combat climate change using the forestry sector. During the 16th session of the Conference of the Parties (COP-16) to the UNFCCC in 2010 in Cancun, Mexico, the policy framework for Reducing Emissions from Deforestation and Forest Degradation (REDD+) was officially established. For the first time, developing countries might be compensated for their efforts in either reducing carbon dioxide emissions from the forestry sector or increasing forest carbon stocks. In the context of REDD+, land tenure and tenure security have emerged as critical concepts in achieving forest conservation and securing biodiversity and local livelihoods. Using Panama as a case study of complex land tenure dynamics in the context of forest conservation through REDD+ implementation, the present research improved the understanding of tenure as a key factor of land cover change. I determined the efficiency of protected areas and indigenous territories in avoiding deforestation, presenting a novel statistical method to demonstrate their additionality in reducing deforestation through the pairing of comparable areas with respect to remoteness, topography or other relevant characteristics. The results are of great relevance for REDD+ strategies, showing that matching is a scientifically-sound way to quantify the contribution of each jurisdiction to emissions avoidance. In order to improve forest classification in a way that promotes the full and effective participation of Indigenous Peoples and local communities in monitoring activities, I demonstrated that local knowledge can improve land cover classification and facilitate the identification of forest degradation. The UNFCCC's call for the full and effective participation of local and Indigenous Peoples could, therefore, improve the accuracy of monitoring in MRV systems of REDD+. These findings are complemented by an analysis of land invasions in indigenous territories as a key element of the rapid expansion of the agricultural frontier, which shows that tenure alone is not enough to guarantee rights over land and forests in indigenous territories. I stressed that REDD+ strategies among developing countries can improve forest conservation and secure livelihoods on-the-ground through conflict resolution mechanisms and mediation processes that provide an avenue to resolve long-standing land conflicts.Les écosystèmes forestiers jouent un rôle essentiel en tant que puits de carbone à l'échelle mondiale. Les changements rapides de l'occupation et de l'utilisation du territoire et la grande source d'émission de gaz à effet de serre liée à la déforestation tropicale ont mené à la création du premier mécanisme mondial pour lutter contre les changements climatiques par le biais du secteur forestier. Au cours de la seizième session de la Conférence des Parties à la CCNUCC en 2010 à Cancun, au Mexique, le cadre politique de la réduction des émissions issues de la déforestation et de la dégradation des forêts (REDD +) a été officiellement créé. Pour la première fois, les pays en voie de développement pourraient être compensés pour leurs efforts visant soit à réduire des émissions de dioxyde de carbone du secteur forestier ou à augmenter les stocks de carbone forestier. Dans le cadre de la REDD +, le régime foncier et la sécurité foncière sont devenus des concepts essentiels dans la réalisation de la conservation des forêts et de la protection de la biodiversité et des moyens de subsistance locaux. En utilisant le Panama comme une étude de cas des dynamiques foncières complexes dans le cadre de la conservation des forêts à travers la mise en œuvre de la REDD +, la présente recherche a amélioré la compréhension du régime foncier en tant que facteur clé du changement de l'occupation du sol. J'ai déterminé l'efficacité des aires protégées et des territoires autochtones dans la déforestation et j'ai présenté une nouvelle méthode statistique pour démontrer leur additionnalité dans la réduction de la déforestation à travers le jumelage de zones comparables en termes d'éloignement, de topographie et d'autres caractéristiques pertinentes. Les résultats sont d'une grande importance pour les stratégies REDD +, montrant que l'appariement est une manière scientifiquement solide pour quantifier la contribution de chaque juridiction pour éviter des émissions. Afin d'améliorer la classification des forêts d'une manière qui favorise la participation pleine et effective des peuples autochtones et des communautés locales dans les activités de surveillance, j'ai démontré que les connaissances locales peuvent améliorer la classification de l'occupation du territoire et faciliter l'identification de la dégradation des forêts. L'appel de la CCNUCC à la participation pleine et effective des populations locales et autochtones pourrait, par conséquent, améliorer la précision des systèmes de surveillance systèmes de surveillance, de suivi et vérification de REDD +. Ces résultats sont complétés par une analyse des invasions territoires autochtones comme un élément clé de l'expansion rapide de la frontière agricole, ce qui montre que le régime seul ne suffit pas à garantir les droits sur les terres et les forêts dans les territoires autochtones. J'ai souligné que les stratégies REDD + entre les pays en voie de développement peuvent améliorer la conservation des forêts et protéger des moyens de subsistance sur le terrain par le biais de mécanismes de résolution des conflits et les processus de médiation qui fournissent un moyen de résoudre des conflits fonciers de longue date