A decadal reanalysis of climate vulnerability in the Canadian Arctic: the case of Arctic Bay

The Arctic is widely acknowledged as a global hotspot of climate change impacts. The implications of these changes are particularly pronounced for the Indigenous populations living in arctic regions, whose close association with and dependence on the land, sea, ice, and natural resources increases their sensitivity to climate-related risks. The past decade has seen the rapid expansion of research assessing these risks, which has increased our understanding of how climate change interacts with non-climatic drivers of vulnerability and resilience to affect human society. However, our understanding of the dynamic nature of vulnerability and its determinants over time remains incomplete: while scholarship has developed a baseline and generalized understanding of the human dimensions of climate change, little is known of the long-term dynamics in the context of continuing environmental, economic and societal change. This thesis contributes to the development of a dynamic understanding of the processes and conditions that influence climate change vulnerability over time by conducting a decadal restudy of Ford et al (2006) in Ikpiarjuk (Arctic Bay), Nunavut. Using a research methodology consistent with the first study, and focusing on risks associated with subsistence harvesting activities, participant observation and semi-structured interviews were conducted in 2015 with 40 participants. Comparing this data to the original data collected in 2004, the thesis finds changes in the biophysical environment have continued and accelerated in many instances over the last decade. Within this context, socio-economic conditions have shaped how the community is experiencing climate change, both exacerbating and abating associated risks. It is found that the increased availability and accessibility of new technologies (predominantly Internet connection and GPS devices) is driving adaptive capacity in the community. In the same way, previous vulnerability assessments have suggested that changes to traditional sharing networks may hinder a community's adaptive capacity. Here, these changes are found to be evolving in ways that facilitate adaptation to both environmental and economic stress.L'Arctique est largement reconnu comme un des endroits mondiaux le plus touché par l'impact du changement climatique. Les implications de ce changement sont particulièrement importantes pour les populations autochtones qui habitent dans les regions arctiques, puisque leur association et leur dépendance à la terre, la mer, la glace et les ressources naturelles, les rendent plus sensibles aux risques liés au changement climatique. Au cours de la dernière décennie, on a vu l'expansion rapide de la recherche qui évalue les risques, ce qui a augmenté notre vision de l'interaction du changement climatique avec les moteurs non-climatiques de la vulnérabilité et la résistance, et l'effet de ceci sur la société humaine. Cependant notre compréhension de la nature dynamique de la vulnérabilité, et ces facteurs déterminants au fil du temps, reste incomplète : bien que l'érudition ait développé un point de comparaison et une compréhension générale des aspects humains du changement climatique, on en sait peu des dynamiques à long terme dans le contexte du changement environnemental, économique et sociétal continu. Cette thèse contribue au développement d'une compréhension dynamique des processus et des conditions qui influencent la vulnérabilité liée au changement climatique au fil du temps, en menant une étude décennale pour réétudier le travail de Ford et al (2006) à, Nunavut. En utilisant une méthodologie de recherche conformée à la première étude, et en concentrant sur les risques associés aux activités à la récolte de subsistance, l'observation de participants et les interviews semi- structurés étaient achevés en 2015 avec 40 participants. En comparant les données avec les données originales de 2004 cette thèse conclut que les changements dans l'environnement biophysique ont continué et ont accéléré à beaucoup d'égards au fil de la dernière décennie. Dans ce contexte les conditions socio-économiques ont influencé la façon dans laquelle la communauté vit le changement climatique en aggravant et en diminuant les risques. Cette thèse trouve que la disponibilité et l'accessibilité des nouvelles technologies (en particulier la connexion Internet et les appareils GPS) pousse la capacité d'adaptation de la communauté. De la même manière les évaluations précédentes de vulnérabilité ont suggéré que les changements aux réseaux de partage traditionnels peuvent empêcher la capacité d'adaptation d'une communauté. Dans cette thèse on trouve que ces changements évoluent de manière à faciliter l'adaptation au stress écologique et économique