Living with sacred lands: negotiating sustainable heritage management and livelihoods in the Marquesas islands

This thesis investigates how perceptions of the past influence one indigenous group's interactions with, and uses of, the land. It looks at the confluence of what we generally know as "environment" with history and how this nexus guides both cultural and environmental sustainability in the Marquesas Islands. Despite terrible historic losses of Marquesan life and knowledge due to colonialism, warfare, depopulation and disease, certain local understandings and expertise have survived through personal transmission across generations. Over time these emplaced practices on the land have allowed islanders to resist and respond to the extension of territorial power through colonial administration, religion and the market. Islanders' ambivalent, spiritual and embodied connections to the ancestral landscapes where they work each day are one example of this power dynamic and its effects. Sacred meanings in the land play a crucial role in how Marquesans view their past and their heritage, yet they remain unrecognized by such established institutions as the government, the Catholic Church, local cultural organizations and ongoing initiatives for heritage and sustainable development. By failing to acknowledge the spiritual importance and power of ancestral places, processes of indigenous heritage recognition ironically become a vehicle for the perpetuation of colonial patterns of authority that threaten both the Marquesan world-view and local historic resources. The resulting tensions illustrate enduring creativity in the way that islanders view and act upon their heritage. They also suggest alternative strategies for approaching the preservation of historic resources in indigenous and post-colonial communities around the globe.Cette thèse examine comment les perceptions du passé influencent les interactions d'un groupe autochtone avec le pays et l'usage de ressources. Il étudie la rencontre de ce qu'on reconnaît comme "l'environnement" avec l'histoire et la façon dont laquelle ce lien guide la durabilité de la culture et l'environnement des îles Marquises. Malgré les pertes graves de la vie et des connaissances marquisiens à cause de la colonialisme, la guerre, le dépeuplement et la maladie, certaines vues et compétences locales ont survécu grâce à la transmission personnelle à travers les générations. Au fil du temps ces pratiques situées sur le terrain ont permis les insulaires à résister et à répondre à la puissance territoriale répandu par l'administration coloniale, la religion et le marché. La nature de cette rélation de pouvoir et ses effets se manifeste dans les connexions ambivalentes, spirituelles et affectives entre les insulaires et les paysages ancestrales où ils travaillent tous les jours. Les significations sacrées dans le pays jouent un rôle essentiel dans la façon dont les marquisiens voient leur passé et leur patrimoine, mais ils ne sont jamais reconnues par des institutions établies comme le gouvernement, l'Eglise Catholique, les organisations culturelles locales et les projets en cours pour le patrimoine et le développement durable. En leur refus de reconnaître la puissance et l'importance spirituelle des lieux ancestraux, les processus de reconnaissance du patrimoine autochtone deviennent ironiquement un vecteur pour la perpétuation de modèles de l'autorité coloniale qui menacent à la fois la vision du monde marquisien et des ressources historiques locales. Les tensions qui en résultent illustrent la créativité durable des insulaires de voir et agir sur leur patrimoine. Surtout ils suggèrent, également, d'autres stratégies pour aborder la préservation des ressources historiques dans les communautés autochtones et post-coloniales dans le monde entier