Self-critical perfectionism, daily emotional reactivity, and psychosocial maladjustment: three multi-wave longitudinal studies

Self-critical (SC) perfectionism, the more maladaptive dimension of perfectionism, has been associated with depression, anxiety, stress and various other difficulties. The overall purpose of the current doctoral thesis was to identify important explanatory mechanisms that help to clarify the relationship between SC perfectionism and negative outcomes over time in both community as well as clinical samples with the goal of identifying important targets for future interventions. More specifically, the goal of my dissertation was to examine the role of emotional reactivity (i.e. daily fluctuations in negative mood in response to daily fluctuations in stress appraisals) as an important explanatory variable in the relationship between SC perfectionism and psychosocial maladjustment. Article 1 examined the role of heightened stress reactivity in a sample of 150 community adults in the relationship between SC perfectionism and depressive and anxious symptoms over a period of four years. In order to measure stress reactivity, daily dairies measuring daily stress and affect for 14 consecutive days were collected at both Month 6 and Year 3. Results demonstrated that SC perfectionism predicted daily stress–sadness reactivity (i.e., greater increases in sadness in response to increases in stress) across Month 6 and Year 3, which in turn mediated the relationship between higher SC perfectionism and general depressive and anxious symptoms and anhedonic depressive symptoms four years later, controlling for baseline symptoms. Article 2 examined the role of heightened interpersonal sensitivity (daily increases in negative mood in response to increases in negative social interactions) in a sample of 145 community adults in the relationship between SC perfectionism and interpersonal stress generation four years later. Interpersonal sensitivity was measured at both Month 6 and Year 3 using 14 days of daily diaries measuring daily negative interpersonal interactions and affect. Findings showed that interpersonal-sadness sensitivity mediated the relationship between SC perfectionism and interpersonal stress generation four years later, controlling for the effects of depressive symptoms. Article 3 evaluated whether stress-sadness reactivity and cortisol activity moderated the relationship between SC perfectionism and depressive symptoms in a sample of 43 depressed patients over a one-year period. Stress-sadness reactivity was measured using seven days of daily dairies examining daily stress and affect. High levels of SC perfectionism in combination with high levels of both daily stress-sadness reactivity and the cortisol awakening response (CAR) predicted less depression improvement relative to other patients one year later. Low SC perfectionism in combination with higher levels of stress-sadness reactivity/CAR predicted the lowest levels of depression over time. Taken together, the empirical findings from the current thesis demonstrate that emotional reactivity serves as an important explanatory variable in the relationship between SC perfectionism and a host of negative outcomes.Le perfectionnisme autocritique, la dimension plus inadapté du perfectionnisme, a été associée à la dépression, à l'anxiété, au stress et à diverses autres difficultés. L'objectif général de cette thèse de doctorat était d'identifier d'importants mécanismes explicatifs qui aident à clarifier la relation entre le perfectionnisme autocritique et les conséquences négatives au fil du temps auprès d'échantillons communautaires et cliniques, dans le but d'identifier des cibles importantes pour les interventions futures. Plus précisément, l'objectif de ma thèse était d'examiner le rôle de la réactivité émotionnelle comme une importante variable explicative de la relation entre le perfectionnisme autocritique et l'inadaptation psychosociale. Dans un échantillon de 150 adultes de la communauté, l'Article 1 a examiné le rôle de la réactivité accrue face au stress dans la relation entre le perfectionnisme autocritique et les symptômes dépressifs et anxieux sur une période de quatre ans. Afin de mesurer la réactivité au stress, des journaux quotidiens mesurant le stress et l'affect (par exemple, la tristesse et l'affect négatif) ont été collectées pendant 14 jours consécutifs au Mois 6 et à l'Année 3. Les résultats démontraient que le perfectionnisme autocritique prédisait la réactivité stress-tristesse quotidienne à travers le Mois 6 et l'Année 3, laquelle agissait à son tour comme médiateur dans la relation entre le perfectionnisme autocritique élevé et les symptômes général de dépression et d'anxiété, ainsi que les symptômes anhédoniques de la dépression quatre ans plus tard, après avoir contrôlé les symptômes de base. Dans un échantillons de 145 adultes de la communauté, l'Article 2 a examiné le rôle de la sensibilité interpersonnelle élevée dans la relation entre le perfectionnisme autocritique et la génération du stress interpersonnel quatre ans plus tard. La sensibilité interpersonnelle a été mesurée au Mois 6 et à l'Année 3 en utilisant 14 jours de journaux quotidiens mesurant les interactions interpersonnelles négatives et l'affect au quotidien. Les résultats démontraient que la sensibilité interpersonnelle-tristesse agissait comme médiateur dans la relation entre le perfectionnisme autocritique élevée et de plus importantes création de stress interpersonnel quatre ans plus tard, après avoir contrôlé l'effet des symptômes dépressif. L'Article 3 a évalué si la réactivité stress-tristesse et l'activité cortisolique ont modéré la relation entre le perfectionnisme autocritique et les symptômes dépressifs dans un échantillon de 43 patients souffrant de dépression sur une durée d'un an. La réactivité stress-tristesse a été mesurée en utilisant 7 jours de journaux quotidiens mesurant leur stress et leur affect au quotidien. Cortisolique salivaire ont été recueillies sur deux jours distincts. Les patients ayant un niveau élevé de perfectionnisme autocritique, combiné à un niveau élevé de réactivité stress-tristesse quotidienne et à l'augmentation cortisolique au réveil, montraient moins d'amélioration des symptômes de dépression comparé aux autres patients un an plus tard. Un niveaux plus bas du perfectionnisme autocritique, combiné à un niveau élevé de réactivité stress-tristesse/ augmentation cortisolique au réveil, prédisait un niveau inférieur de dépression au fil du temps. Dans l'ensemble, les résultats empiriques de cette thèse démontrent que la réactivité émotionnelle sert d'importante variable explicative de la relation entre le perfectionnisme autocritique et toute une série de conséquences négatives