Senates and sensibility: an analysis of upper house reform attempts in the United Kingdom and Canada, 1906-2014

This thesis examines the upper house problem in the United Kingdom and Canada, asking why the types of reform sought by institutional reformers have proven to be so elusive. It is the intention of this work to account for a government's success or failure in achieving their desired objectives, and not simply in passing reform legislation. Distinguishing between reform which is technically successful but does not achieve the outcomes intended by reformers, and change which achieves their objectives, defined as meaningful reform, this work examines each instance of credibly attempted significant upper house reform in either country since the start of the twentieth century. It argues that there are two factors which are necessary for reform to be of the meaningful variety: elites must have a correct understanding of both the written and unwritten rules for reform, and they must have a contextualised understanding of the institution they are reforming, including proper identification of causal links between their planned changes and desired outcomes. This study includes six cases from the United Kingdom, and two from Canada. In the United Kingdom, this includes the 1911 and 1949 Parliament Acts, the 1958 Life Peerages Act, the 1963 Peerage Act, the 1968-69 Parliament (no. 2) Bill, and the 1999 House of Lords Act. In Canada, this includes the 1980-92 era of megaconstitutional politics, and the 2006-14 attempts at unilateral reform by the federal government. In all but two of the eight cases, one or both of the necessary factors for meaningful reform were absent, even though five of the eight cases resulted in some sort of significant change. Only the 1958 and 1963 reforms were both technically successful and produced the desired results, while in 1911, 1949, and 1999, changes actually produced results which were contrary to reformers' objectives. Most of the time, reformers are good at identifying the written and unwritten rules for reform, but are less capable of identifying what they need to change to produce their desired outcomes.Cette thèse est une étude du problème des sénats au Royaume-Uni et Canada, et se demande pourquoi la réforme de type significatif est tellement difficile à achever. Il n'est pas l'intente de cette étude pour rendre compte de la réussite ou l'échec d'un gouvernement d'adopter une loi de réforme, mais plutôt dans la réalisation de leurs objectifs souhaités. Avec une distinction entre la réforme qui est techniquement un succès mais n'achève pas les objectifs des réformateurs, et le changement qui achève ces objectifs, dite la réforme significatif, cette œuvre scrute chaque fois qu'il y avait un essai à réformer le sénat dans chaque pays depuis le début du vingtième siècle. Je propose qu'il y a deux éléments nécessaires pour la réforme de type significatif : les politiciens en charge doivent bien comprendre les règlements de réforme écrites et non-écrites, et doivent aussi avoir une compréhension contextualisée de l'institution, y compris l'identification correcte des liens de causalité entre les changements prévus et les résultats souhaités. Cette étude comprend six cas du Royaume-Uni, et deux du Canada. Au Royaume-Uni, ça inclut les Parliament Acts de 1911 and 1949, le Life Peerages Act de 1958, le Peerage Act de 1963, le Parliament (no. 2) Bill de 1968-69, et le House of Lords Act de 1999. Au Canada, ça inclut l'ère mégaconstitutionel entre 1980 et 1992, et les tentatives de réformer le sénat unilatéralement entre 2006 et 2014. Au total, deux des huit cas manquent l'une ou l'autre des éléments nécessaires étaient absents, tandis que cinq cas ont donné lieu à une sorte de changement formelle. Seules les réformes de 1958 et 1963 étaient à la fois techniquement une réussite, et ont produits les résultats escomptés, alors qu'en 1911, 1949, et 1999, les changements produits étaient effectivement contraires aux objectifs de réformateurs. La plupart du temps, les réformateurs peuvent identifier les règlements écrites et non-écrites avec succès, mais sont moins capables d'identifier ce qu'ils doivent changer pour produire les résultats souhaités