Assessing the effects of primary care reform within Quebec's diabetic patient population

Since 2000, province-led initiatives to bring about sustained changes to the organization of primary care services have taken place in Canada. These efforts aimed to address the health service needs of the country's ageing population and the growing burden of chronic disease. In Quebec, Family Medicine Groups (FMGs) were introduced in 2002 as a new organizational model for primary care practice. It was anticipated that the emphasis on enrolment and team practice would increase access to family physicians and improve the quality of care delivered to patients.Since the launch of the most recent wave of primary care reform in Quebec, researchers have raised awareness for the need to take stock of the impacts of these changes on the continuity, accessibility and comprehensiveness of services. Using indicators of health system performance that touch upon key policy, physician and patient stakeholder interests, the first manuscript in this thesis aims to provide the reader with a contextual basis for assessing the effects of reform in Quebec via a systematic review of the literature on primary care reforms across Canada. The subsequent empirical studies in the thesis address some of the questions raised in the systematic review that merit further inquiry. Notably, the majority of the studies' findings pertained to early adoption periods and may not be generalized to determining long-term impacts. The second manuscript responds to this by examining how changes in levels of FMG patient enrolment within regions between 2003 and 2012 affected access to care as measured by avoidable visits to the emergency department by patients with diabetes. The systematic review also revealed inconsistencies regarding the impacts of payment incentives on quality of diabetes care. Based on a change in policy in 2007, the third manuscript examined whether the introduction of a shared incentive fee among family physicians in group practices impacted technical quality of care. After over a decade of reform, these studies address emerging questions about whether changes to the organization of services have succeeded in meeting their objectives of improved access to and quality of primary care.Depuis 2000, de nombreuses initiatives à changer l'organisation des services de soins primaires ont eu lieu au Canada. Ces efforts visent à répondre aux besoins de services de santé de la population vieillissante du pays et la charge croissante des maladies chroniques. Au Québec, les groupes de médecine de famille (GMF) ont été introduits en 2002 comme un nouveau modèle organisationnel pour la pratique des soins primaires. Il était prévu que l'accent mis sur l'inscription des patients et la pratique d'équipe augmenteraient l'accès aux médecins de famille et d'améliorer la qualité des soins.Depuis le lancement de la plus récente vague de réformes des soins primaires au Québec, les chercheurs soulèvent l'importance d'étudier les impacts de ces changements sur la continuité, l'accessibilité et la coordination des services. La première étude dans cette thèse vise à fournir au lecteur une base contextuelle pour évaluer les effets de la réforme au Québec par une revue systématique de la littérature sur les réformes de soins de première ligne à travers le Canada. Les études empiriques de la thèse portent sur des questions soulevées lors de la revue systématique. Notamment, la majorité des résultats des études portaient sur des périodes d'adoption qui ne pouvaient pas être généralisée à la détermination des impacts à long terme. La deuxième étude répond à ceci en examinant comment les changements dans les niveaux d'inscription dans les GMF dans les régions entre 2003 et 2012 ont affectées l'accès aux soins, tel que mesuré par des visites évitables au service d'urgence par les patients atteints de diabète. L'examen systématique a également révélé des incohérences en ce qui concerne les impacts des incitations de paiement sur la qualité des soins du diabète. En se fiant sur un changement dans la politique en 2007, la troisième étude a examiné si l'introduction d'une incitative partagée entre les médecins de famille dans les pratiques de groupe a impacté la qualité des soins.Après plus d'une décennie de réformes, ces études portent sur de nouvelles questions pour savoir si des changements à l'organisation des services ont réussi à atteindre leurs objectifs d'amélioration de l'accès et de la qualité des soins primaires