(De-)Politicising women’s collective action: international actors and land inheritance in post-war Burundi

This article focuses on women’s collective action promoting land inheritance in Burundi. It aims to discuss the role of international actors in social transformations, questioning to what extent they have shaped women’s collective action since the 1970s, in particular since the country’s president took the official decision to stop the legislative and political process for adopting a law in 2011. The article argues that international actors are a central factor in (de-)politicisation by playing the role of a third party in the relationship between women’s associations and the state. These interactions produce a particular form of mobilisation that promotes law as a tool to build, frame and provide answers to the land issue.[(Dé-)Politiser l’action collective féminine. Les acteurs internationaux et la succession des femmes à la terre au Burundi de l’après-guerre.] Cet article traite de l’action collective féminine sur la succession des femmes à la terre au Burundi. Il interroge le rôle des acteurs internationaux dans les transformations sociales de l’après-guerre, en se demandant dans quelle mesure ces derniers ont influencé l’action collective féminine depuis les années 1970, et en particulier depuis que le président burundais a pris la decision de mettre fin au processus politique et législatif d’adoption d’une loi sur la succession. L’article montre que les acteurs internationaux sont un facteur central de (dé-)politisation en jouant le rôle de tiers dans la relation entre les associations de femmes et l’État. Ces interactions produisent une forme particulière de mobilisation qui promeut le droit comme outil de construction, de cadrage et de résolution de la question foncière