Políticas urbanas y vulnerabilidad

La Regeneración Urbana Integrada se ha convertido, con la llegada y consolidación de la crisis inmobiliaria en España, en un tema recurrente, tanto en los círculos académicos y técnicos, como en los políticos y ciudadanos, aunque los planteamientos, acciones y propuestas incluidos bajo este término muchas veces sean muy diferentes e incluso contradictorios en sus objetivos o resultados. El objetivo principal de la tesis es el cuestionamiento y (de-)construcción del concepto Regeneración Urbana Integrada (RUI) en España y su relación específica con la integración en la ciudad, por un lado, a través de la evolución de las políticas de rehabilitación urbana, definidas por la legislación y principales programas; por otro, a través de la práctica real, en el marco del planeamiento urbano español. Se trata, además, de confrontar ambas trayectorias y la relación o influencia entre el discurso de los textos administrativos-legislativos y la práctica real, en un contexto urbano que se ha caracterizado por el aumento de las desigualdades, de la vulnerabilidad y de los barrios a los que dicen dirigirse las políticas de regeneración. Para ello, partiendo de la definición de Regeneración Urbana Integrada incluida en la Declaración de Toledo de 2010, se define la Integración en la ciudad recogida en ella para establecer un método de análisis que, de forma simplificada, nos permita establecer la relación buscada entre la evolución del discurso y de la práctica. Con este objetivo, se dibuja el marco general de las políticas vinculadas a la RUI en España desde 1975 hasta 2010, en su contexto socio-económico, político y teórico, a través de las políticas internacionales, fundamentalmente europeas, de las políticas estatales y de la práctica definida por las actuaciones desarrolladas en el periodo analizado en veinte barrios de la geografía española. La presente tesis busca, con la aproximación al desarrollo de una taxonomía de las prácticas ligadas a la RUI en España, por un lado, contribuir al debate actual sobre este tipo de procesos y, por otro, servir, con dicha discusión, al desarrollo de nuevas políticas necesarias en el contexto de urgencia social y ecológica actual. ABSTRACT Due to the arrival and consolidation of real estate crisis in Spain, Integrated Urban Regeneration has become a recurring theme both in academic and technical circles and in political and urban environments. However, the approaches, actions and proposals included under this term are often different and even contradictory in their objectives and results. The main objective of this thesis is the questioning and (de-)construction of the concept of Integrated Urban Regeneration (IUR) in Spain and its specific relation with the integration into the city: firstly, through the evolution of urban rehabilitation policies, defined by legislation and main programmes; secondly, through real practice, in the framework of Spanish urban planning. It is a matter of comparing both trajectories and the relation or influence between the discourse of administrative-legislative texts and the real practice, in an urban context characterized by the increase of inequalities, vulnerability and the number of neighbourhoods to which these regeneration policies are said to be addressed. Starting from the definition of Integrated Urban Regeneration, included in the Toledo Declaration in 2010, we define the Integration into the city (which is also mentioned there) to provide an analysis method which allows us to establish -in a simplified way- the searched relation between the evolution of discourse and the practice. With this aim, the general framework of Spanish IUR-related policies (from 1975 to 2010) is outlined in its socioeconomic, political and theoretical context, through international - essentially European- and national policies and through the practice defined by the actions developed those years in twenty Spanish neighbourhoods. By means of an approach to the development of a taxonomy of IUR-related practices in Spain, this thesis expects, on the one hand, to contribute to current debate on this kind of processes; on the other hand, to serve for the development of new policies, necessary in the present context of social and ecological emergency. RÉSUMÉ À cause de l’arrivée et consolidation de la crise immobilière en Espagne, la Régénération Urbaine Intégrée est devenue un sujet récurrent tant dans les cercles académiques et techniques que dans les milieux politiques et urbains, même si les approches, les actions et les propositions inclus sous ce terme sont souvent très différents - même contradictoires- dans leurs objectifs ou résultats. Le principal objectif de cette thèse c’est la mise en question et la (dé-)construction du concept de Régénération Urbaine Intégrée (RUI) en Espagne et sa relation spécifique avec l’intégration dans la ville, d’un côté, à travers de l’évolution des politiques de réhabilitation urbaine, définies par la législation et les programmes principaux ; de l’autre, à travers de la pratique réelle, dans le cadre de la planification urbaine espagnole. Il s’agit, aussi, de confronter les deux trajectoires et d’étudier la relation ou influence entre le discours des textes administratifs-législatifs et la pratique réelle, dans un contexte urbain caractérisé par l’accroissement des inégalités, de la vulnérabilité et des quartiers auxquels les politiques de régénération se dissent être dirigées. Pour faire cela, à partir de la définition de Régénération Urbaine Intégrée incluse dans la Déclaration de Tolède de 2010, on définit l’Intégration dans la ville (concept qui y apparaît aussi) pour établir une méthode d’analyse qui nous permettra de fixer -d’une façon simplifiée- la relation cherchée entre l’évolution du discours et de la pratique. Dans ce but, on trace le cadre général des politiques liées à la RUI en Espagne depuis 1975 jusqu’à 2010, dans leur contexte socio-économique, politique et théorique, à travers les politiques internationales (surtout les européennes), les politiques nationales et la pratique définie par les interventions développées dans la période analysée sur vingt quartiers de la géographie espagnole. Au moyen d’une approximation au développement d’une taxonomie des pratiques liées à la RUI en Espagne, cette thèse cherche, d’un côté, contribuer au débat actuel sur ce genre de processus ; de l’autre, servir au progrès de nouvelles politiques nécessaires dans le contexte d’urgence sociale et écologique actuelle