On sait la contribution des ingénieurs des mines à la découverte du monde physique à travers, par exemple, la carte géologique de la France des géologues Dufrénoy et Élie de Beaumont, leur apport à la connaissance de la matière et de ses procédés d’exploitation et de transformation. On connaît moins leur participation à l’essor des sciences sociales. Pourtant, celles-ci, tout au long du XIXe siècle, et au moins jusqu’à la première guerre mondiale, ont eu, à l’écart de la Sorbonne et de l’École de droit, un lieu d’élection discret : l’École des mines. [Premières lignes