Impact de l'entraînement robotisé sur la restauration de la marche après accident vasculaire cérébral

After a stroke, gait recovery is the first patient expectation and one of major physiotherapist goals, but it can be delayed by poor functional prognosis factors. Over the last few years, thanks to technological advances, robotic systems to gait training appear. Objective: Studying the impact of electromechanical-assisted training on gait restoration in subacute non-ambulatory stroke patients. Methods: For a move toward Evidence-Based Practice, an update of scientific literature knowledge is performed. The selected studies target robotic impact (Gait Trainer, Lokomat) on a specific population to match Mr. G. clinical, non-ambulatory at 2 months of its stroke. Results: Robotic gait training associated with conventional physical therapy may increase the chances to get an independent walk, especially in patients unable to walk and/or in the first 3 months of stroke. Discussion: The rehabilitation of Mr. G. (LokoHelp Pedago) shows consistent results with the literature, however with less improvement of walking ability. It can be explained by differences in protocols and potential limitations of robotic systems. Conclusion: After stroke, faced to difficulties experienced by some patients, electromechanical devices seem to be interesting tools for early gait training, constituting a true adjuvant to conventional physiotherapy.Après un AVC, la reprise de la marche constitue la première attente des patients et un des objectifs majeurs du kinésithérapeute mais elle peut être retardée par des facteurs de mauvais pronostic fonctionnel. Depuis quelques années, grâce aux avancées technologiques, des systèmes robotisés d’entraînement à la marche apparaissent. Objectif : Etudier l’impact de l’entraînement à assistance électromécanique sur la restauration de la marche Après AVC chez des patients non-marchants en phase subaiguë. Méthodes : Dans une démarche d’Evidence-Based Practice, une actualisation des connaissances de la littérature scientifique est réalisée. Les études sélectionnées ciblent l’impact de la robotique (Gait Trainer, Lokomat) sur une population précise afin de correspondre à la clinique de M. G.,non-marchant à 2 mois de son AVC. Résultats : L’entraînement robotisé de la marche associé à la kinésithérapie conventionnelle pourrait augmenter les chances d’obtenir une marche autonome, notamment chez des patients incapables de marcher et/ou dans les 3 premiers mois de l’AVC. Discussion : La rééducation de M. G. (LokoHelp Pedago) montre des résultats cohérents avec la littérature avec néanmoins une moindre amélioration des capacités de marche. Elle peut s’expliquer par les différences de protocoles et les limites potentielles des systèmes robotisés. Conclusion : Après un AVC, face aux difficultés rencontrées par certains patients, les dispositifs électromécaniques paraissent être des outils intéressants pour l’entraînement précoce de la marche, constituant un véritable adjuvant à la kinésithérapie conventionnelle