L'image du réel : psycho-sociologie de la représentation

C'est au bout de la route qu'on peut le mieux contempler le chemin parcouru. Notre "voyage spirale" (Morin) s'achève à l'introduction. Il n'y a pas si longtemps c'est la conclusion de notre première recherche qui basculait vers l'amorce d'un nouveau traitement textuel. Avec le discours scientifique (du moins celui vers lequel nous tendons dans ce travail) c'est la pratique textuelle elle-même qui est dynamisée par des impulsions propres venant de l'ensemble des intertextes afférents aux problèmes contemporains en ce qui regarde les sciences humaines. La question de la représentation, qui est exposée dans les pages qui suivent, tente de cerner un ensemble complexe de données qui convergent vers un nouvel éclaircissement des rapports du sujet psychologique à l'ensemble social dans lequel il est plongé. C'est dire que la volonté transdisciplinaire y est représentée à souhait! Ceci parce que nous croyons que l'heure est davantage propice à la synthèse des connaissances déjà existantes sur l'humain plutôt qu'en l'élaboration inconditionnelle de nouveaux schèmes d'analyse. Grâce à cette démarche le sujet-pensant se définit comme synthèse de ses connaissances, comme connaissance de ses connaissances et également de ses limitations. Comme quoi ce qui est tenté ici ressemble davantage à la percée transversale au sein des sciences de l'humain plutôt qu'en une spécialisation particulière et mutilante en dernière analyse. C'est, croyons-nous, notre foi en l'homme (en l'organisation de ses connaissances comme stimulatrices de prise de conscience) qui dicte notre enthousiasme transdisciplinaire. Ce qui est tenté ici c'est une approche psycho-écologique des communications sociales dans le but d'éclairer les rapports de l'organisation vivante à l'image du réel qu'elle se produit