Management of dental anxiety: a cross-sectional survey in private dental practices in western Switzerland (Romandie)

Aims: The main aim of the present study was to gain a better understanding of the management of dental anxiety reported by dental practitioners in western Switzerland. Further aims included the assessment of their current strategies to treat dental anxiety and their need for further education. Materials and Methods: In 2013, an 18-item electronic questionnaire was created and sent to 726 dental practitioners identified from the of the Swiss Dental Association (SSO) database. A printed version of the questionnaire was sent by postal mail to a total of 28 dental practitioners where e-mail addresses were missing. Recipients were invited to reply by e-mail or postal mail, respectively. Up to three follow-up e-mails were sent. Results: A total of 143 dental practitioners responded to the survey. Following validation, 140 (18.6%) questionnaires were included in the analysis. About four out of five practitioners (79.4%) involved with dental emergency service in their past had at least one occurrence with dental phobic patients. The majority of the respondents stated that both dental anxiety and dental phobia increases stress in the dental practice with frequencies of 90.0% and 88.5%, respectively. Among the 119 respondents using anxiety reduction methods (85.0%), overall 51 (42.9%) reported to use pharmacological methods while the majority (89.9%; n=107) used psychological methods. Female dentists compared with their male colleagues were using psychological anxiety reduction methods three times more frequently than male dentists reaching borderline statistical significance (OR=3.0, p=0.0591). Out of 140 respondents, only 28 (20.1%) have received education and training in dental anxiety reduction methods. The majority of these (66.4%; n=83) stated that their education and training was inadequate and 55.8% (n=77) requested further education and training in these methods. Conclusions: Even though both female and male dentists reported to have experienced patients with dental phobia and increased stress levels when treating these patients, female dentists were more frequently using dental psychological anxiety reduction methods. In agreement with the requests from the respondents to this survey it can be concluded that more education and training of dental anxiety reduction methods are needed.Objectif : Le but principal de cette étude est d’améliorer la connaissance de la gestion de la peur des soins dentaires pratiquée par les médecins-dentistes romands. A cela s’ajoute l’évaluation de leurs méthodes habituelles de réduction anxieuse et leur besoin, dans ce domaine, en formations supplémentaires. Méthode : En 2013 un questionnaire informatisé de 18 questions a été distribué aux 726 praticiens identifiés par la base de donnée de la SSO (société des dentistes suisses). Une version imprimée du questionnaire a dû être envoyée par courrier postal à 28 praticiens neuchâtelois dont les adresses électroniques manquaient. Les réceptionnaires ont été invités à répondre par e-mail ou courrier postal classique, respectivement. Ces envois ont été répétés à moins de trois reprises. Résultats : Un total de 143 praticiens dentistes a répondu à cette enquête. 140(18.6%) questionnaires ont été validés et sélectionnés pour analyse. Environ 4/5 des généralistes incorporés dans le service de garde ont vécu, au moins une fois, à cette occasion, la prise en charge d’un patient phobique dentaire. La majorité des répondants ont constaté que l’anxiété dentaire, aussi bien que la phobie dentaire augmentait le stress au cabinet selon les fréquences respectives de 90% et 88.5 %. Parmi les 119 répondants utilisant une méthode de réduction de l’anxiété dentaire (85%), un total de 51 (42,9%) précisait utiliser des méthodes pharmacologiques, pendant qu’une majorité de 107 (89.9%) préférait les méthodes psychologiques. Les dentistes de sexe féminin ont pratiqué trois fois plus fréquemment les méthodes psychologiques (de réduction de l’anxiété) que leurs collègues masculins frôlant ainsi la frontière statistique de signification (OR=3.0, p=0.0591). Sur 140 répondants, seuls 28 (20.1%) ont été formés et entraînés aux méthodes de réduction de l’anxiété dentaire. Une majorité d’entre eux (66.4% ; n=83) ont déclaré leur formation inadéquate et 55.8% ; n=77) demandait des formations supplémentaires dans ce domaine. Conclusion : Bien que hommes et femmes dentistes rapportaient avoir expérimenté avec des patients phobiques dentaires, un accroissement de stress lors du traitement dentaire, les femmes dentistes utilisaient plus fréquemment que les hommes, les méthodes psychologiques de réduction anxieuse. Selon la demande des répondants de cette étude on peut conclure à la nécessité d’une meilleure formation dans le domaine des méthodes de réduction de l’anxiété dentaire