Mallarm\ue9, vers quelque fen\ueatre

Nous nous proposons de r\ue9fl\ue9chir ici sur l\u2019un des th\ue8mes les plus fr\ue9quents sous la plume de St\ue9phane Mallarm\ue9 : celui de la surface transparente ou miroitante, la vitre ou la fen\ueatre selon les cas. De l\u2019un des premiers po\ue8mes, Les Fen\ueatres, o\uf9 l\u2019emprunt baudelairien para\ueet \ue9vident (\uab J\u2019ai fait sur ces id\ue9es un petit po\ue8me \ubb, Lettre \ue0 Cazalis 3 juin 1863), jusqu\u2019aux po\ue8mes plus \ue9nigmatiques, tels que Une dentelle s\u2019abolit, dernier po\ue8me du triptyque d\ue9di\ue9 au petit Anatole, ou Sainte, \uab po\ue8me m\ue9lodique fait en vue de la musique \ubb (Lettre \ue0 Th. Aubanel, 6 d\ue9cembre 1865), nous verrons comment le mot \uab fen\ueatre \ubb n\u2019est presque jamais dot\ue9 de sa valeur r\ue9f\ue9rentielle : au contraire, il sugg\ue8re le fonctionnement m\ueame du langage, surface tiss\ue9e d\u2019effets lumineux et sonores