International audienceUn foisonnement d’usages, de coutumes, de formules et d’objets attestent que dans la pratique de la religion de tous les jours, qu’on appelle aussi « domestique », l’homme médiéval se souciait avant tout de se préserver des dangers et des maladies qui menaçaient sa propre personne, sa famille et ses biens. Pour la protection et la guérison, aux XIIIe-XVe siècles, on s’entourait d’une multitude de moyens ayant une connotation spirituelle. Censée établir une frontière invisible pour empêcher les forces démoniaques et les êtres qui leur étaient assimilées (bêtes nuisibles, mais aussi sorcières) de nuire, ou bien les chasser d’un corps, d’un lieu, ou encore pour restaurer les dégâts causés par le mal, la protection spiritu...