Un autre regard sur l’usage des archives de la recherche : des données à une histoire des mentalités

Depuis toujours, les enseignants-chercheurs et les professeurs d’université s’emploient à transmettre et à partager la ou les disciplines qu’ils affectionnent ; une note préparatoire en vue d’une réunion du laboratoire, un article rédigé dans le cadre d’un colloque ou encore des cours dactylographiés n’en sont que quelques exemples. Pourtant, les documents produits et destinés à s’assurer de la bonne gestion d’une unité ont également leur importance, car leur traitement et leur analyse offrent de nouvelles perspectives dans la recherche universitaire. Ainsi, les parties financières des contrats de recherche, les budgets octroyés par l’État dans le cadre d’une ANR, la correspondance, les partenariats ou encore les ordres de missions accordées ou non aux enseignants et doctorants sont autant de données qui permettent d’établir ce qui est appelé une histoire des mentalités. Comment alors exploiter des données et des informations qui n’ont peut être pas été conservées