Entretien de la qualité du sol par les agriculteurs : étude théorique

Diplôme : Master Rechercheil s'agit d'un type de produit dont les métadonnées ne correspondent pas aux métadonnées attendues dans les autres types de produit : DISSERTATIONIn Europe, the processes of land degradation threaten the sustainability of using agricultural land, which can be added to the decrease in land availability in quantity. Given the vulnerability of agricultural lands due to a deterioration of their quality, risk of loss of production and income is becoming greater. This work aims to characterize the degradation of soil quality. From the hypothesis which says that prices for agricultural products lead farmers to ignore the degradation of their soils, we develop a theoretical model representing the behaviour of a farmer, whose objective will be to maximize the discounted sum of profits, with the constraint dynamics soil degradation, due in part to its agricultural practices. A dynamic bioeconomic model of optimal control has been done to characterize the optimal agricultural production in the long term. We assume that the farmer is involved in the fight against the deterioration by allocating labor to restore levels of organic matter which represents an indicator of reversible soil quality. The farmer is thus making a trade-off between exploiting its soil by exerting pressure today to the detriment of future performance or invest in the quality of the soil today to reap the benefits later.. Then, using static comparative, we seek to see the effect of price changes on the optimal choices of the farmer. The main results obtained from this work focus on the following aspects: The quality of the soil is different from soil fertility, European soils are degraded, higher agricultural commodity prices have a positive effect on the use of chemical fertilizers and pesticides and has also the same effect on investment in soil quality.En Europe, les processus de dégradation des sols représentent une menace pour la durabilité de l’utilisation des terres agricoles, auxquels on peut rajouter la diminution de la disponibilité des sols en quantité. Face à la vulnérabilité des terres agricoles due à une détérioration de leur qualité, le risque de perte de productions et de revenus devient de plus en plus grand. Le travail se propose de caractériser les processus de dégradation de la qualité des sols et d’élaborer un modèle théorique représentant le comportement d’un agriculteur dont l’objectif va être de maximiser la somme actualisée de ses profits, avec pour contrainte la dynamique de dégradation des sols, liée en partie à ses pratiques agricoles, à partir de l’hypothèse qui dit que les prix des produits agricoles conduisent les agriculteurs à ignorer la dégradation de leurs sols. Le modèle développé est un modèle bioéconomique dynamique de contrôle optimal qui nous permet de caractériser l’optimum à long terme de la production agricole. Nous faisons l’hypothèse que l’agriculteur peut s’investir dans la lutte contre la détérioration de la qualité du sol en y consacrant du travail. L’agriculteur fait donc un arbitrage entre exploiter son sol en y exerçant une pression aujourd’hui au détriment des rendements futurs ou investir dans la qualité du sol aujourd’hui pour en tirer des bénéfices plus tard. Nous retenons ici comme indicateur de la dégradation réversible de la qualité du sol, la teneur en matière organique. Ensuite, à l’aide de la statique comparative, nous cherchons à voir l’effet d’une variation des prix sur les choix optimaux de l’agriculteur. Les principaux résultats obtenus au terme de ce travail se concentrent autour des éléments suivants : La qualité du sol est différente de la fertilité des sols, les sols européens se dégradent, l’augmentation des prix des produits agricoles à un effet positif sur l’utilisation des engrais chimiques et des pesticides ainsi qu’elle a le même effet sur les investissements sur la qualité des sols