Les vers royaux prétendument gravés à Chambord sont en fait de Victor Hugo. Même si le mémorialiste Brantôme relate avoir lu, dans la dernière partie du XVI e siècle, les mots « Toute femme varie » écrits de la main du roi à côté de la fenêtre de la chambre royale, si, un siècle plus tard, le médecin Jean Bernier affirme qu’on peut lire sur un « carreau de vitre » d’un cabinet joignant la chapelle du château « Souvent femme varie / Mal habil qui s’y fie », la formulation que nous avons aujourd’hui à l’esprit semble bien être une forgerie hugolienne. L’apocryphe devient ainsi distique historique qui nous donnerait accès à l’âme du roi !téléchargeabl