Confirmation de la présence en France de Viola arvensis J. A. Murray subsp. megalantha Nauenb

Confirmation of the presence of Viola arvensis J.A. Murray subsp. megalantha Nauenb. in France. The author confirms the presence of Viola arvensis J. A. Murray subsp. megalantha Nauenb. in France (Bourgogne). This taxon is closely connected with Viola arvensis subsp. arvensis by general color of petals, pale yellow, and ecology (annual and ruderal). It is distinguishable from the type by the magnitude of corolla wich is adapted to an allogamic reproduction. The XIXth century french botanists (principally Jordan and Boreau) had soon described taxons that could be designed as Viola arvensis subsp. megalantha., but their real affinities must still be proved.La découverte dans l'Auxois (Bourgogne, département de la Côte-d'Or) d'une population de Viola arvensis J. A. Murray à grandes fleurs, nous a fait suspecter l'existence d'une sous-espèce assez récemment décrite de ce taxon : Viola arvensis subsp. megalantha Nauenb., Unters, Variab. ûkol. Syst. Viola tricolor-Gruppe : 81 (1986). L'analyse de sa diagnose et une étude morphologique fine de spécimens frais nous ont permis de confirmer la présence de ce taxon sur le territoire français. Ce Viola est très proche du Viola arvensis subsp. arvensis par la couleur de ses fleurs de teinte générale blanc-jaunâtre et par son écologie : espèce annuelle rudérale. Elle s'en distingue principalement par la grandeur de ses corolles qui l'oriente, à l'inverse du type, vers une reproduction de type allogame. Les botanistes français du XIXe siècle (Jordan et Boreau principalement) avaient déjà décrit des taxons qui pourraient s'apparenter à Viola arvensis subsp. megalantha. Une étude plus précise des spécimens d'herbier et des populations de ces anciens taxons permettrait de précier leurs affinités taxonomiques.Espeut Marc. Confirmation de la présence en France de Viola arvensis J. A. Murray subsp. megalantha Nauenb. In: Bulletin mensuel de la Société linnéenne de Lyon, 65ᵉ année, n°9, novembre 1996. pp. 296-304