La problématique de cet article est, d’une part, de s’interroger si les règles relatives non seulement au financement des campagnes électorales, mais aussi celles relatives à la propagande ou au droit des médias ne demanderaient pas à être libéralisées dans un sens moins complexe ou moins rigoureux. Ce serait le cas par exemple en matière de sanctions (bien que des assouplissements aient déjà été opérés, de manière à notre sens bienvenue, par les lois du 14 avril 2011), de limitation de propagande, de régime de dons, de temps de parole et d’antenne dans les médias audiovisuels, de délai excessivement long d’un an couvert par le compte de campagne, voire même d’interdiction d’utiliser des moyens publics qui ne peut être réellement appliquée...