Création du patrimoine et construction identitaire au sein des établissements d'enseignement supérieur parisiens : Le bicorne et la boite à claque

La publication des actes de cette journée d'études est prévue pour 2007.En comparaison de la situation observée dans de nombreux autres pays (Royaume Uni, Etats Unis, Belgique...), le patrimoine universitaire français n'a longtemps suscité que peu d'intérêt de la part des scientifiques, qui sont pourtant en l'occurence acteurs et producteurs de ces richesses.<br />Comment se constitue le patrimoine des établissements d'enseignement supérieur ? La question est abordée ici à travers diverses études de cas et selon plusieurs paramètres : quels sont les objets patrimoniaux par destination (peintures, scultpures) et quels sont ceux qui deviennent tels par l'usage qu'en font les membres de la communauté ? Quelle est la temporalité de la constitution de ce patrimoine ? Quels sont les conflits possibles entre valeur d'usage et valeur patrimoniale ?<br />Cette première série de questions ouvre sur une autre problématique, celle du lien possible entre patrimoine et identité du groupe. Les exemples étudiés (Sorbonne, Ecole des chartes, écoles de Fontenay et saint-Cloud) font ressortir les différences observables dans les modalités d'usage du patrimoine dans la définition que le groupe donne de lui-même.<br />Enfin, est abordée la question spécifique du patrimoine archivistique, particulièrement deshérité en France. Les scientifiques ne sont alors pas les seuls concernés, puisqu'il appartient également à la communauté archivistique de faire prendre conscience de l'importance de ce patrimoine