Taste for variety and endogenous fluctuations in a monopolistic competition model

URL des Documents de travail :<br />http://ces.univ-paris1.fr/cesdp/CESFramDP2007.htmDocuments de travail du Centre d'Economie de la Sorbonne 2007.04 - ISSN : 1955-611XIn past years, imperfect competition has been introduced in several dynamic models to show how mark-up variability, increasing returns (decreasing marginal cost) and monopoly profits affect the occurence of endogenous fluctuations. In this paper, we focus on another possible feature of imperfectly competitive economies : consumers' taste for variety due to endogenous product diversity. introducing monopolistic competition (Dixit and Stiglitz (1977), Benassy (1996)) in an overlapping generations model where consumers have taste for variety, we show that local indeterminacy can occur under the three following conditions : a high substitution between capital and labor, increasing returns arbitrarily small and a not too elastic labor supply. The key mechanism for this result is based on the fact that, due to taste for variety, the aggregate price decreases with the pro-cyclical product diversity which has a direct influence on the real wage and the real interest rate.Dans les années passées, la concurrence imparfaite a été introduite dans des modèles dynamiques pour montrer comment la variabilité du taux de marge, les rendements croissants (coût marginal décroissant) et les profits de monopole affectent l'apparition de fluctuations endogènes. Dans ce papier, nous nous intéressons à une autre caractéristique des économies imparfaitement concurrentielles : le goût pour la variété dû à la diversité endogène des produits. Introduisant de la concurrence monopolistique (Dixit et Stiglitz (1977), Benassy (1996)) dans un modèle à générations imbriquées dans lequel les consommateurs ont du goût pour la variété, nous montrons que de l'indétermination locale peut apparaître sous les trois conditions suivantes : une substitution entre le capital et le travail élevée, des rendements croissants arbitrairement faibles et une offre de travail pas trop fortement élastique. Le mécanisme clé pour ce résultat repose sur le fait que, dû au goût pour la variété, le prix agrégé décroît avec la diversité pro-cyclique des produits, ce qui influence directement le salaire et le taux d'intérêt réels