Les séjours d'étude à l'étranger des étudiants : la quête d'un bonus pour l'emploi et la formation ?

Version originale de la publicationNational audienceIt is becoming increasingly common nowadays for students to carry out part of their studies in other countries as the result of both the supply (inter-institutional arrangements) and the demand (students' own preferences and projects). Although these two tendencies are combining to increase the number of departures, it seems doubtful whether the priorities are the same in both cases. The aim of this paper is to identify and classify the main factors contributing to current departure rates. The results obtained using logistic model show that the main factor involved is the demand on the part of the students, as reflected in most cases in their study projects and their plans to join the labour market. This specificity means that students' periods of study abroad should be assessed at two levels, in terms of their usefulness to the students and their fairness at the decision-making level.Les séjours d'études à l'étranger des étudiants se développent de plus en plus, sous l'impulsion d'effets d'offre (dispositifs institutionnels) et d'effets de demande (volontés ou projets des étudiants). Si ces deux tendances se rejoignent pour accroître le volume des départs, on peut douter qu'elles aient les mêmes priorités. L'objectif de cet article est d'identifier et hiérarchiser les facteurs qui influencent le taux de départ. Une modélisation logistique met en évidence la prééminence de la demande des étudiants, résultant pour l'essentiel d'un projet d'études ou d'insertion professionnelle. Cette particularité incite à une double évaluation des départs à l'étranger, en termes d'efficacité pour les étudiants, en termes d'équité pour les décideurs