Les agents immobiliers, révélateurs de la valorisation marchande des espaces

Ce texte porte sur la façon dont les agents immobiliers investissent les sous-marchés<br />locaux à l'intérieur des zones centrales de l'agglomération lyonnaise depuis la fin des années<br />90, dans un contexte de forte hausse des prix. Le fait qu'ils privilégient ou délaissent certains<br />secteurs renseigne sur la façon dont sont perçues les tendances du marché et sur le cadre de<br />représentation qui va être véhiculé. En particulier, les choix de localisation des agences<br />nouvellement créées signalent la plus ou moins grande attractivité des marchés concernés,<br />surtout si on les compare avec la distribution spatiale des agences plus anciennes. dans la<br />mesure où la "population" des professionnels de la transaction s'est fortement renouvelée<br />entre 1999 et 2005, il est intéressant de voir dans quelle mesure cette évolution rencontre (ou<br />non) celle du marché. La localisation des agences, ou plus exactement la différenciation des<br />choix de localisation dans un contexte donné, fonctionne ainsi comme un révélateur des<br />phénomènes de valorisation