Depuis quelques années déjà, (en particulier depuis l'apparition du classement de Shanghai en 2003), on perçoit en France, dans les medias , dans les colloques, sur les blogs et ailleurs, un discours hostile aux petites universités et aux antennes universitaires. Il faudrait en supprimer car elles entreraient en contradiction avec les nouvelles normes d'attractivité et de compétitivité au niveau mondial et capteraient des moyens qui manqueraient aux grands centres pour défendre leur position dans la compétition internationale. L'idée sous-jacente pourrait se résumer ainsi : « dans les activités scientifiques comme dans le monde économique, la mondialisation privilégie de grands centres reliés entre eux ». On reconnaît la thèse des « villes ...