Approaching the historical phonology of three highly eroded Sino-Tibetan languages: Naxi, Na and Laze

International audienceNaxi, Na and Laze are three languages whose position within Sino-Tibetan is controversial. We propose that these languages are descended from a common ancestor ("proto-Naish"). Unlike conservative languages of the family, such as Rgyalrong and Tibetan, which have consonant clusters and final consonants, Naxi, Na and Laze share a simple syllabic structure (consonant+glide+vowel+tone) due to phonological erosion. This raises the issue of how the regular phonological correspondences between these three languages should be interpreted, and which phonological structure should be reconstructed for proto-Naish. The regularities revealed by the comparison of the three languages are interpreted in light of potentially cognate forms in conservative languages. This comparison brings out numerous cases of phonetic conditioning of the vowel by the place of articulation of a preceding consonant or consonant cluster. Overall, these findings warrant a relatively optimistic conclusion concerning the feasibility of unraveling the phonological history of highly eroded language subgroups within Sino-Tibetan.Résumé : Le naxi, le na et le lazé sont trois langues dont la position précise au sein du sino-tibétain demeure un sujet de controverse. Nous défendons l'hypothèse selon laquelle elles partagent un ancêtre commun, le "proto-naish". A la différence de langues conservatrices telles que le rgyalrong et le tibétain, qui possèdent des groupes de consonnes à l'initiale et des consonnes finales, naxi, na et lazé partagent une structure syllabique simple, conséquence d'une érosion phonologique poussée. L'interprétation des correspondances régulières entre ces langues requiert la formulation d'hypothèses au sujet de la structure phonologique du proto-naish. L'analyse, en partie guidé par des formes potentiellement apparentées dans les langues conservatrices, fait ressortir de nombreux cas de conditionnement phonétique de la voyelle par le lieu d'articulation de l'élément consonantique qui la précédait. Cette étude illustre le fait que des avancées importantes sont possibles dans l'étude de la phonologie historique de langues sino-tibétaines même très érodées