MOBILISING HIGH‐QUALITY KNOWLEDGE THROUGH DIALOGIC ENVIRONMENTAL GOVERNANCE : A comparison of approaches and their institutional settings

26 p.Associated with the willingness to classify environmental issues as 'wicked', is a wavering of confidence in analytical models of 'resource management' in favour of social process models of 'environmental governance.' There is an attendant shift in epistemological perspectives for the mobilisation of knowledge in support of society's collective deliberation and decision making, with governance fields increasingly espousing a 'dialogic' approach. Looking through an 'interactive governance' lens, this article highlights the diversity of different forms of dialogue for the mobilisation of knowledge, before focussing on those forms that: (a) are inclusive of a wide spectrum of knowledge systems; (b) bring together knowledge through reciprocal dialogue; and (c) allow for the negotiation of knowledge quality in terms of 'credibility, salience and legitimacy.' It then unpacks and compares three specific approaches for the dialogic mobilisation of knowledge; deliberative democracy, collaborative learning and post-normal science, and suggests a dialogue framework that highlights the strong points of each as credible, legitimate and salient relative to limitations or 'blind spots' of the others.Dans la mesure de l'acceptation d'une caractérisation des enjeux de changement environnementaux comme 'méchants', on constate un affaiblissement de confiance aux modèles analytiques de 'gestion rationnelle de ressources naturelles' et une disponibilité croissante vers des approches de la 'gouvernance environnementale' en termes de processus social. Il y a, par corollaire, un changement de perspective épistémologique concernant la mobilisation de connaissance pour aider la décision et la délibération collectives, avec la tendance vers des approches 'dialogiques'. Le présent article, dans une perspective de 'gouvernance interactive', insiste tout d'abord sur la diversité de formes de dialogue pour la mobilisation de connaissances avant de focaliser sur des formes qui (i) se veulent inclusives d'une large spectre de systèmes de connaissance ; (ii) visent à réunir de disparate contributions à la connaissance par mécanismes de dialogue réciproque ; et (iii) soutiennent la négociation en société de la qualité de connaissance en termes de crédibilité, saillance et légitimité. Ensuite, il expose et compare trois approches spécifiques pour une mobilisation dialogique de connaissance -- la démocratie délibérative, l'apprentissage collaboratif et, la science post-normale -- et, suggère un cadre dialogique qui met en évidence les points forts de chacune (comme crédible, saillante et légitimé) relatifs aux limites et points d'aveuglement des autres