: CONCEPTION DE LA MALADIE CHEZ LES LADAKHI

International audienceThe Buddhist Ladakh divide the world into three levels: a high level (of the gods); a middle level (of humans) and also the level of the tsan, red demons without backs; and finally the bottom level, that of the lhu, subterranean divinities. The lhu are also contrasted with the lha in the same way as the feminine is contrasted with the masculine. The lhu are linked with the body, while the lha are connected more strongly with the social order. Humankind is in between the two. The tsan are the inverse and parallel image of humans.Already published in the proceedings of the first colloquium of medical Anthropology Etiologie et perception de la maladie dans les societies modernes et traditionnelles, pp. 145-156, edited by Anne Retel-Laurentin, Paris, L’Harmattan, 1987, very slightly modified.Les Ladakhi bouddhistes divisent le monde en trois niveaux, celui d’en haut, celui des dieux ; celui du milieu, celui des humains, et aussi celui des tsan, démons rouges qui n’ont pas de dos ; enfin celui d’en- bas, celui des lhu, divinités du sous-sol. D’autre part les lhu s’opposent aux lha comme le féminin au masculin. Les lhu sont liés au corps, tandis que les lha sont plutôt liés à l’ordre social. L’homme est entre les deux. Les tsan en sont l’image parallèle et inverse.Publié une première fois dans les actes du premier colloque d’anthropologie médicale Etiologie et perception de la maladie dans les societies modernes et traditionnelles, pp. 145-156, sous la direction de Anne Retel-Laurentin, Paris, L’Harmattan, 1987, ce texte est repris ici légèrement étayé