Le Cid dans Cabeza de Castilla : la survivance du mythe sous les détails latents du quotidien

International audienceCabeza de Castilla (1950) revela la dualidad de José Martínez Ruiz, crítico y creador, quien recuerda las vicisitudes del Cid mientras propone una interpretación del mito literario basada en la elaboración de una red hipertextual, la que acaba integrando su propio texto. Como lector sensato, reproduce los avatares del Cid, entre historia y mito literario, y propone un panorama que prolonga el mito modificándolo. Pero orienta esta mirada intertextual para impulsar una creación personal que solo puede desarrollarse al contacto de unas fórmulas estéticas compatibles con su propia sensibilidad y la de su época. Dinamiza la obra retomando los rasgos del pasado siempre vivos en el presente, para orientarse hacia el futuro, cuando las condiciones de su creación permiten descomponer el mecanismo de reelaboración hermenéutica en cuyo centro se encuentra el lector-escritor, o sea el ojo del crítico asociado con la mano del creador. La originalidad de Cabeza de Castilla descansa entonces en la doble faceta narrativa y metanarrativa, y el trabajo de re-escritura subraya las dos vertientes –explícita e implícita– del mito literario, su existencia en el Hipertexto y en las estructuras de lo imaginario, en la visibilidad de la escritura y en la invisibilidad de la latencia textual.Cabeza de Castilla (1950) révèle la dualité de José Martínez Ruiz, critique et créateur, qui retrace les vicissitudes du Cid tout en proposant une interprétation du mythe littéraire fondée sur une relation hypertextuelle qu’il finit lui-même par intégrer. En tant que lecteur avisé, il dessine les avatars du Cid, entre histoire et mythe littéraire, dressant un panorama qui prolonge le mythe tout en le modifiant. Mais ce regard intertextuel est orienté, impulsant une création personnelle qui ne peut se développer qu’au contact de formules esthétiques compatibles avec sa sensibilité propre et celle de son temps. Il dynamise l’œuvre en reprenant du passé ce qui est actuel, de façon à tendre vers le futur, quand les conditions de sa création permettent de décomposer le mécanisme de réélaboration herméneutique au cœur duquel se trouve le lecteur-écrivain, l’œil du critique associé à la main du créateur. L’originalité de Cabeza de Castilla repose alors sur sa double facette narrative et métanarrative, le travail de réécriture soulignant les deux versants – explicite et implicite – du mythe littéraire, son existence dans l’Hypertexte et dans les structures de l’imaginaire, dans la visibilité de l’écriture et dans l’invisibilité de la latence textuelle