Rejouer les In-dépendances avec Miguel Ángel García: l'utopie de l'Europe, du public à l'intime, de l'institutionnel au citoyen

International audienceEste texto explora la semántica de la imagen translúcida en el proyecto fotográfico de Miguel Ángel García, In-dependencias que, cual un palimpsesto, acumula los sentidos “debajo de” las imágenes y genera una reflexión sobre lo que muestra u oculta cada realización fotográfica. El interfaz translúcido articula discursos múltiples –sociales, geopolíticos o enérgicos–, y apunta a una relectura del territorio revelando el carácter ilusorio de una independencia sin dependencia. Pero el recurso a los velos translúcidos y a las capas encarnadas subraya sobre todo el alcance autorreflexivo del médium fotográfico –entre transparencia transitiva y opacidad reflexiva–, su capacidad para distanciarse de lo real o negar la inmediatez de la mirada. La concepción que el artista visual tiene del “saber fotográfico”, de la relación que mantienen el “ver”, el “saber”, y el “concebir” emerge entonces de la dialéctica que se establece entre el enlace obligado entre el fotógrafo y su referente y la libertad del artista visual, abierto sobre la utopías y las alternativas múltiples.Ce texte explore la sémantique de l’image translucide dans le projet photographique de Miguel Ángel García, In-dependencias qui, tel un palimpseste, accumule les sens « sous » des images et génère une réflexion sur ce que montre ou occulte chaque réalisation photographique. L’interface translucide articule des discours pluriels, sociaux, géopolitiques ou énergétiques, visant à une relecture du territoire tout en révélant le caractère illusoire d’une indépendance sans dépendance. Mais le recours aux voiles translucides et aux couches écarlates souligne surtout la portée autoréflexive du médium photographique –entre transparence transitive et opacité réflexive–, son aptitude à se distancier du réel ou à réfuter l’immédiateté du regard. La conception que l’artiste visuel se fait du « savoir en photographie », de la relation qu’entretiennent « voir », « savoir », et « concevoir » émerge alors de la dialectique établie entre le lien contraint du photographique à son référent et la liberté de l’artiste visuel, ouvert sur des utopies et des alternatives multiples