International audienceDans Le Signifiant imaginaire (1977), Christian Metz précise que l'expérience du film en salle s'apparente moins au rêve nocturne stricto sensu qu'à la rêverie diurne. Il y a à cela plusieurs raisons majeures : le rêveur ne sait pas qu'il rêve, le spectateur sait qu'il est au cinéma (d'ailleurs, son corps n'est pas aussi oublié que celui du rêveur : il peut gesticuler, marquer son mécontentement, encourager bruyamment un personnage, etc.) ; la perception filmique est « réelle » et n'est pas, comme le rêve, une perception relevant strictement du « psychisme interne » ; enfin, le film narratif est considérablement plus logique que le moins illogique des rêves. Ajoutons que le cinéma produit plus des « impressions » (au c...