Développer la production orale communicative en langue allemande en fin de cycle primaire : de l'intérêt des mini-projets

Parmi les activités de communication langagières, faire parler les apprenants constitue une réelle difficulté. Face à la complexité du processus d’acquisition d’une langue, les élèves ne sont pas très motivés pour prendre la parole en allemand. Pourtant, l’enseignement apprentissage des langues à l’école, calibré sur le CECRL, met en avant la nécessité de réagir et parler en interaction orale ; en ce sens, c’est en parlant que l’enfant apprend à parler. Comment dès lors adapter sa pratique aux exigences fixées par les programmes de langues et amener les élèves à s’exprimer plus et mieux en atteignant durablement des niveaux clairement définis à l’échelle européenne ? Rendre les apprentissages nécessaires par une approche actionnelle, dans le cadre d’une pédagogie du projet, devient un postulat de base. M’appuyant sur l’état de la recherche en didactique des langues qui souligne que l’apprenant doit être un « individu actif », un acteur social, j’expérimente une programmation plus ouverte, se déclinant sous forme de mini-projets définis en interaction avec et entre les élèves, aboutissant à une finalisation valorisante et visant à développer l’implication, la motivation, en plaçant au centre de ma pédagogie la production orale intensive qui favorise l’activité épilinguistique. Je m’emploie à créer des conditions se rapprochant de cadres de communication authentiques en conviant à quelques séances des locuteurs natifs, afin que les élèves soient en urgence de dire, de faire, dans des situations signifiantes. Ce faisant, je tente d'apporter des éléments de réponse liés à la problématique de la prise de parole