La brûlure du visible : aux limites de l’image photographique et de l’acte d’écrire

Cette thèse étudie, en quels sens différents, brûler témoigne des rapports-limites entre l’écriture et la photographie, à la lumière de notre contemporanéité et de ses enjeux. Il s’agit de penser la présence d’une blessure ou d’une lésion au cœur de la visibilité. En proie à la fragmentation, à l’espacement, à l’errance, l’œuvre se présente alors comme l’expérience d’un désoeuvrement visuel. Au seuil du regard et de la désertification de la parole, nous sommes conduits à réfléchir sur les formes, les expressions et les trajectoires possibles de ce que nous avons nommé une écriture de la lumière.This thesis studies, the different ways in which, burning reveals the borderline relationship between writing and photography, in light of the stakes of contemporiness. It calls to think of the presence of an injury or a lesion at the heart of visibility itself. Prey to fragmentation, spacing and wandering a work presents itself as an experience of visual bewilderment. At the threshold of vision and the emptying of speech, we are led to reflect upon the possible forms, expressions and directions of that, which is named “writing with light”