Adjustment in Planned Economies (L'ajustement dans les économies planifiées) (El ajuste en las economías planificadas)

The paper shows how the physical process of adjustment in planned economies is reflected in financial variables. If the domestic supply and demand balance is improved, the balance of income and expenditure will show corresponding changes. The paper traces the interrelationship between the real and financial sides of the economy by looking at the effects of measures to increase supply, to reduce final consumption, to control investment (an item that frequently tends to get out of control in planned economies), and to reduce demand pressures on intermediate goods. The paper argues that to improve the financial performance of state enterprises, a major element in any adjustment effort, financial discipline must be increased and enterprise managers encouraged to be interested in their financial results. The paper draws a distinction between forced adjustment, in which the supply and demand imbalance is suppressed, and fundamental adjustment, where the factors underlying the supply and demand are adjusted in order to bring them into balance. This analysis is extended from a closed to an open economy framework, and the difficulties of identifying intensified border restrictions are discussed. Setting both the level and structure of prices correctly, and in particular the exchange rate, can play a major supporting role in adjustment. A number of indicators are listed that might be useful in identifying the presence or degree of disequilibrium in planned economies. Finally, financial programming is discussed, and the relationship between monetary aggregates and adjustment is considered. The paper concludes that, while financial measures cannot be the main instruments of adjustment in such economies, it may be possible to use aggregate financial statistics to monitor adjustment. /// L'auteur de l'étude montre comment le processus d'ajustement matériel dans les économies planifiées se manifeste dans les variables financières. Si l'équilibre de l'offre et de la demande intérieures s'améliore, celui du revenu et des dépenses affichera des variations analogues. L'auteur montre également l'interdépendance qui existe entre les aspects réels et financiers de l'économie par l'examen des effets des mesures prises pour accroître l'offre, réduire la consommation finale, planifier l'investissement (élément qui échappe souvent au contrôle des autorités dans les économies planifiées) et alléger les pressions de la demande sur les biens intermédiaires. L'auteur estime que, pour améliorer les résultats financiers des entreprises d'Etat -- un des éléments clés de tout programme d'ajustement --, il faut renforcer la discipline financière et encourager les chefs d'entreprise à s'intéresser à leurs résultats financiers. L'auteur établit une distinction entre l'ajustement obligatoire, dans le cadre duquel on élimine le déséquilibre entre l'offre et la demande, et l'ajustement fondamental, dans le cadre duquel les autorités opèrent un ajustement des facteurs sous-jacents de l'offre et de la demande afin de les équilibrer. L'auteur examine successivement le cas d'une économie fermée et celui d'une économie ouverte, et les difficultés que l'on éprouve à identifier un durcissement des restrictions douanières. Un niveau raisonnable et une structure harmonieuse des prix, et en particulier du taux de change, peuvent jouer un rôle prépondérant dans l'ajustement. L'auteur énumère un certain nombre d'indicateurs susceptibles de contribuer à déceler la présence d'un déséquilibre, voire son ampleur, dans les économies planifiées. Enfin, il analyse la programmation financière et les relations entre les agrégats monétaires et l'ajustement. L'auteur conclut son étude en affirmant que les variables financières ne sauraient être les principaux instruments de l'ajustement dans les économies planifiées, mais que l'on peut surveiller les progrès de l'ajustement à l'aide des statistiques financières globales de l'économie. /// En este estudio se muestra la forma en que el proceso físico de ajuste en las economías planificadas se refleja en las variables financieras. Si mejora el equilibrio entre la oferta y la demanda internas, el equilibrio entre ingreso y gasto registrará variaciones correlativas. En el estudio se describe la interrelación entre el aspecto real y el financiero de la economía examinando los efectos de las medidas adoptadas para incrementar la oferta, reducir el consumo final, controlar la inversión (que con frecuencia tiende a escapar al control en las economías planificadas) y reducir las presiones de la demanda de bienes intermedios. También se sostiene que para mejorar los resultados financieros de las empresas estatales, elemento importante en todo esfuerzo de ajuste, se debe hacer más estricta la disciplina financiera y estimular a los gerentes de empresas a interesarse por sus resultados financieros. En el estudio se establece una distinción entre ajuste forzoso, en que se suprime el desequilibrio entre oferta y demanda, y ajuste fundamental, en que se ajustan los factores determinantes fundamentales de la oferta y la demanda a fin de equilibrarlos. Este análisis se transfiere de un marco económico cerrado a uno abierto, estudiándose las dificultades para identificar las restricciones intensificadas de frontera. Una determinación correcta del nivel y la estructura de precios, y en particular del tipo de cambio, puede desempeñar un papel importante de apoyo en el proceso de ajuste. Se enumeran diversos indicadores que pueden ser útiles para identificar la presencia o grado de desequilibrio en las economías planificadas. Finalmente, se aborda la cuestión de la programación financiera y la relación entre los agregados monetarios y el ajuste. En el estudio se llega a la conclusión de que, aunque las medidas financieras no pueden ser los instrumentos principales del ajuste en tales economías, quizás es posible utilizar las estadísticas financieras agregadas para vigilar el proceso de ajuste.