Dans Therese Raquin (1867) et La Bete humaine (1890), Zola met en scene des personnages qui, en principe, tuent sans remords. Le lien entre ces deux romans naturalistes est bien documente, grace aux commentaires de Zola dans "l'Ebauche" de La Bete humaine. Exemples des "romans noirs" zoliens, Therese Raquin et La Bete humaine racontent des histoires de meurtre et d'adultee. Dans les deux cas, les meurtres sont inevitables, Therese Raquin raconte une fatalite physiologique et La Bete humaine, une fatalite genetique. Pour representer le reel dans ses romans, Zola s'inspire des faits tires de l'actualite, mais, aussi, des discours sociaux, philosophiques et surtout scientifiques de son epoque. Afin de repeer ces differents discours du Second E...