Genetic parameters of the twisted legs syndrome in broiler chickens (meat-type chicken, unordered categorical trait, multinomial logistic transformation

Genetic parameters of two types of angulations, described in the twisted legs syndrome as ’valgus’ and bilateral or unilateral ’varus’, were investigated in two commercial broiler strains. In the first line, 14 264 chickens of both sexes born from 111 sires, 76 maternal grandsires and 768 dams were studied. In the second line, corresponding figures were 8 164 chickens of both sexes born from 94 sires, 71 maternal grandsires and 553 dams. Chickens were classified at 6 weeks according to the type of pathology. Since deformities under study were unordered categorical traits, a generalized linear model using a multinomial logistic transformation as link function was applied. Location parameters were estimated by ’maximum a posteriori’, and variance components by ’maximum marginal likelihood’ using a tilde-hat approximation. The model of analysis took into account the fixed effects of the hatch and the sex as well as the random effects of the sire, maternal grandsire and dam within maternal grandsire. ’Pseudoheritability’ of latent susceptibility to valgus was equal to 0.16 and 0.29 in lines A and B respectively, when estimated from the sire/maternal-grandsire component, and to 0.40 and 0.35 respectively, when estimated from the dam component; for varus, estimates of the pseudoheritability were equal to 0.21 and 0.24 in lines A and B when estimated from the sire/maternalgrandsire component and to 0.30 and 0.26 when estimated from the dam component. Higher values of the dam heritabilities could suggest the existence of maternal or dominance effects. The average estimated genetic correlations between valgus and varus obtained from sire/maternal-grandsire and dam components were small to moderate (-0.31 in line A and 0.07 in line B). This agrees with clinical and anatomical evidence which suggests that each deformity could be linked to distinct causes. Moreover, this result questions the practice of pooling deformities when selecting against leg disorders.Les paramètres génétiques des deux types de déformations osseuses rencontrées dans le syndrome des pattes tordues, les valgus et varus, ont été estimés dans deux lignées de poulet de type chair. Les différents défauts ont été diagnostiqués à l’âge de 6 semaines sur 14 264 animaux des deux sexes issus de 111 pères, 76 grand-pères maternels et 768 mères dans la première lignée et sur 8164 animaux des deux sexes issus de 94 pères, 71 grand-pères maternels et 553 mères dans la seconde. Les caractères étudiés correspondant à des données discrètes exclusives et non ordonnées, un modèle linéaire généralisé utilisant la transformation logistique multinomiale a été appliqué. Les paramètres de position ont été estimés par le « mode a posteriori », et les composantes de la variance obtenues par une approximation « tilde-chapeau » du « maximum de vraisemblance marginale». Le modèle d’analyse comportait les effets fixés des lots d’éclosion et du sexe ainsi que ceux aléatoires des père, grand-père maternel et mère intra grand-père maternel. Les « pseudohéritabilités» de la sensibilité au valgus pour les lignées A et B étaient respectivement de 0,16 et 0,29 pour la voie père/grand-père maternel et de 0,40 et 0,35 pour la voie mère; pour le varus, les pseudohéritabilités étaient respectivement dans les deux lignées de 0,21 et 0,24 pour la voie père/grand-père maternel et de 0,30 et 0,26 pour la voie mère. Les valeurs plus élevées des héritabilités mère pourraient suggérer l’existence d’effects maternels ou de dominance. La moyenne des estimations de la corrélation génétique entre sensibilités au valgus et varus obtenues par les voies père/grand-père maternel ou mère était égale dans la lignée A à (-0, 31 et dans la lignée B à 0, 07. Ceci confirme les résultats concernant les différences cliniques et anatomiques entre les deux tableaux cliniques suggérant que valgus et varus pourraient correspondre à deux étiopathogénies différentes. Enfin, ce résultat remet en cause l’utilisation de la note globale de présence/absence du syndrome pattes tordues comme critère de sélection