On-farm effects and farmer attitudes towards agri-environmental programmes : A case study in Baden-Württemberg

Political strategies to reduce negative environmental effects of agriculture can be divided into injunctions such as inhibitions and precepts, and into voluntary approaches. These two substantially different approaches are studied in the German Federal state of Baden-Württemberg, using as exampIes the Market Release and Landscape Conservation Programme (MEKA, voluntary), and the regional Regulation for Water Protection Areas (ScMLVO, compulsory) respectively. In order to evaluate the on-farrn effects of these two approaches, the differences between the programmes, and any significant differences between participating and non-participating farrns, a survey has been carried out involving 150 farmers in different parts of the state. As a second step, the attitudes of farmers towards MEKA and towards a range of other voluntary approaches have been analysed. The most significant results would indicate that the acceptance of voluntary programmes is based on an appropriate fmancial compensation for the required adjustments. If this is the case, this kind of programme would appear to have the same acceptance as injunctions. In general, the farmers have positive attitudes towards voluntary approaches, but their provisos are also growing as a function of the loss of influence felt to exist within these approaches.Les politiques agri-environnementales se répartissent en deux catégories: celles qui se traduisent par des contraintes imposées - interdictions et obligations et celles qui impliquent une démarche d'adhésion volontaire à un programme agri-environnemental. Ces deux types d'approche ont été étudiées dans le Land de Bade-Württemberg (RFA), à partir de deux situations : le Programme " Marktentlastungs- und Kulturlandschaftsausgleich " (MEKA, volontaire) et la réglementation régionale pour la protection des zones de captage (SchALVO, imposé). Les effets de ces programmes au niveau des exploitations, leurs différences ainsi que les différences entre participants et non participants ont été analysés après enquête réalisée auprès de 150 agriculteurs dans différents sites du Land. L'étude a également pris en compte les attitudes des agriculteurs vis-à-vis du MEKA et d'autres démarches d'adhésion volontaire. Les résultats montrent qu'une mesure agri-environnementale n'est acceptée que si elle s'accompagne d'une compensation financière adéquate. Dans ces conditions, les agriculteurs répondent de façon positive. Mais ils se montrent de plus en plus réservés à mesure que les restrictions imposées limitent de façon croissante leur droit de co-décision