La structuration spatiale, la capacité d’intercepter la lumière et de transpirer des feuilles confèrent aux arbres un potentiel d’action sur le climat urbain notamment thermique. Les travaux d’expérimentation et de modélisation entrepris depuis une vingtaine d’années ont permis de quantifier ce potentiel à différentes échelles : de la rue à la ville en passant par le quartier. Plus particulièrement les arbres agissent sur le climat urbain en modifiant le bilan radiatif (effet d’ombrage du sol et des bâtiments) et diminution de la température d’air via la transpiration. La compréhension de ce mécanisme permet de mieux formaliser les interactions entre une strate arborée (arbre seul ou parc) et le climat urbain, et d’identifier les conditions...