La présente étude porte sur la discrimination positive et l’auto-handicap. Ce concept peut être défini comme une stratégie utilisée en cas d’incertitude par rapport à ses propres compétences, visant à expliquer un éventuel échec par des causes extérieures à la personne. Deux facettes sont considérées : l’auto-handicap comportemental et déclaré. Nous avons étudié l’effet de trois mesures de discrimination positive (mêmes compétences, quota et appartenance groupale seule) et du niveau d’éducation (bas ou haut) des participantes sur la favorabilité envers la discrimination positive et sur la tendance aux conduites d’auto-handicap. En outre, nous avons fait l’hypothèse que l’auto-handicap comportemental entraînerait moins de favorabilité envers...