Faut-il faire de l’épistémologie ? Et si oui, comment ?

International audienceAs part of a book on management theses, Hervé Dumez was interviewed by Albane Grandazzi and Juliette Senne on the issue of epistemological positioning. The interview revisits the notions of positivism, constructivism and interpretativism, but also and above all the epistemological risks specific to qualitative research (which should be described as comprehensive): circularity, abstract actors and failure to take equifinality into account. The main message is that epistemological questions must be and are concrete questions (Latour: "the work of abstraction is a concrete profession").Dans le cadre d’un ouvrage sur la thèse en management, Hervé Dumez a été interrogé par Albane Grandazzi et Juliette Senne sur la question du positionnement épistémologique. L’entretien revient sur les notions de positivisme, constructivisme, et d’interprétativisme, mais également et surtout sur les risques épistémologiques propres à la recherche qualitative (que l’on devrait plutôt qualifier de compréhensive) : la circularité, les acteurs abstraits et la non prise en compte de l’équifinalité. Le message principal est que les questions épistémologiques doivent être et sont des questions concrètes (Latour: « le travail d’abstraction est un métier concret »)