Dépression et antidépresseurs, facteurs de risque dans l’ostéoporose.

L’ostéoporose est un problème de santé publique, générant des répercussions à l’échelle de l’individu comme à celles d’une société et entrainant ainsi un coût économique important et une morbidité augmentée dans la population, sans omettre le retentissement psychologique non négligeable chez les personnes qui en souffrent. C’est justement ces mêmes désordres psychologiques qui peuvent provoquer ou entretenir une telle pathologie, parmi eux l’anxiété et la dépression qui peuvent constituer des facteurs de risque de fragilité osseuse, ainsi que les traitements consommés pour traiter ces dernières, responsables d’une baisse conséquente de la densité minérale osseuse et exposant à un risque accru de fractures ostéoporotiques. Il est important pour tout praticien de savoir dépister l’ostéoporose chez une population avec des facteurs de risque comme ceux qui présentent une dépression et/ou consomment des traitements neuroleptiques ou antidépresseurs, et qui peuvent avoir un retentissement sur la force de l’os. Il est nécessaire aussi aux médecins psychiatres et rhumatologues de travailler étroitement pour savoir prendre en charge rapidement les sujets à risque.