Au moment de prendre sa retraite (le 1er juin 2011), Guy Laflèche propose une autobiographie critique de son travail d’éditeur, depuis l’établissement de la Relation de 1634 de Paul Lejeune (parue en 1973) jusqu’à son édition critique en cours sur Internet des Chants de Maldoror de Lautréamont [Isidore Ducasse] (http://singulier.info). Il ne s’agit pas d’un parcours exemplaire : au contraire, car les éditions critiques de Guy Laflèche sont de plus en plus développées sur des textes toujours plus courts (exception faite des Chants de Maldoror). Mais cela n’empêche pas d’en dégager une définition de l’édition critique qui soit à la fois critique (comme sa désignation l’implique) et polémique : foin des fameux « protocoles d’édition » qui ont ...