Matière bien souvent impensée en ses dimensions anthropologiques les plus agissantes, le temps – fondation cachée de nos « boussoles culturelles »– constitue une substance vive de l’oeuvre cinématographique. Observé sous cet angle, chaque récit filmique se laisse ainsi saisir comme le résultat d’une splendide synthèse temporelle qui n’a de cesse de se recomposer dans le regard du spectateur. De fait, l’introduction à la sociologie de la réception des oeuvres filmiques tente de rendre manifeste la diversité des appropriations du temps filmique qui replace les spectateurs face à des oeuvres réelles ; l’on voit, peu à peu, apparaître quelques-uns des traits saillants sur lesquels s’engage notre rapport à la cinématographie.Although time is par...