Tant et aussi longtemps qu'on ne définira pas les règles à suivre pour respecter les besoins et les désirs du patient, «mourir avec dignité» ne sera rien de plus qu'un slogan. Toute tentative pour établir un mécanisme destiné à faciliter la prise de décision en fait ressortir les nombreux problèmes. Quand devons-nous cesser nos efforts pour prolonger une vie? Quand devons-nous continuer le traitement? Sur quelle base morale devons-nous prendre ces décisions? Qui a la responsabilité de prendre cette décision? Ces décisions doivent-elles être partagées? S'il est moralement justifiable de laisser un patient mourir, pourquoi n'est-il pas moralement justifiable de hâter sa mort? Toutes ces questions, et bien d'autres qui leur sont connexes, prés...