Cette entrevue avec Shmuel Trigano, directeur de Pardès , considère que ce n’est pas la souffrance comme telle qui a valeur en judaïsme, mais le témoignage de la foi. On trouve certes dans le judaïsme une mystique de la souffrance pour la sanctification du Nom ( Kidouch haChem ), mais elle n’y a pas le poids de la souffrance rédemptrice en christianisme. Et si la Bible attribue à Dieu quelque implication dans la violence, Trigano considère que, sur le plan historique, il faut chercher la responsabilité humaine et non la responsabilité divine. Ce qu’il fait devant la Shoah et devant la violence au Moyen-Orient, dont l’horrifient les interprétations religieuses qui en attribuent à Dieu le dessein ou l...